Jai tant rêvé de toi - Livre - Youki, 26 ans, fait une thèse sur Robert Desnos. Elle se rend à Prague pour y rencontrer le poète nobélisé tchèque Kampa qui a recueilli le dernier souffle de l'écrivain en mai 1945, à la sortie du camp de Terezin. En réalité, ce n'est pas le poète qu'elle vient voir, mais son père supposé -avant de mourir, sa mère lui a avoué une liaison avec lui.
Nous allons étudier un poème de Robert Desnos intitulé J’ai tant rêvé de toi ». C’est une poésie consacrée à l’amour, le poète construit une figure féminine idéale qui ne sera jamais identifiée ni même identifiable sinon par l’amour qu’éprouve le poète pour elle. Il s’adresse directement à la femme aimée en quatre temps, chacun introduit par la reprise du titre. Nous nous demanderons comment l’écriture poétique parvient-elle à transcrire la figure féminine idéale. Nous étudierons la force du lyrisme amoureux et la puissance du rêve qui y est associé. Plan de l'analyse I – Le lyrisme amoureux 1 – Le sentiment d’amour pour la femme 2 - La fragilité du sentiment Transition II - Un rêve d'amour 1 - La puissance du rêve 2 - La poésie comme moyen d'évasion Conclusion
Lessujets du bac de français Pondichéry Annales 2003, séries ES - S . Objet d'étude : La poésie. Corpus de textes Texte A - Paul Verlaine : «Mon rêve familier», Poèmes saturniens, 1866 Texte B - Robert Desnos : «J'ai tant rêvé de toi», «A la mystérieuse», Corps et biens, 1930 Texte C - Paul Eluard : «La Dame de carreau», Les Dessous d'une vie, 1926 Résumé du document Robert Desnos 1900-1945 est un poète du mouvement surréalisme XXème siècle. Il fascine par sa faculté à écrire ses poèmes sans aucun contrôle de sa conscience comme automatique. Dans ce poème en prose intitulé j'ai tant rêvé de toi », il met l'accent sur un thème essentiel des surréalismes, le rêve. Le poème extrait du recueil a la mystérieuse » publié en 1926 est dédié à la chanteuse Yvonne George a laquelle le poète vouera un amour sans espoir. Sommaire I Une femme inaccessible 1 Une femme id?alis?e 2 Une femme impossible ? atteindre 3 La femme devient fantomatique II La description d?un amour passionn? 1 Un amour fou 2 Un amour d?pendant 3 Un amour sacrifice Extraits [...] La seule qui compte aujourd'hui pour moi ». Il est incapable d'en apprécier une autre comme le montre le chiasme front, lèvres/lèvres, front qui suggèrent que toutes les femmes ne sont que le reflet de la femme aimé. C'est un amour obsessionnel avec l'anaphore de j'ai tant rêvé de toi » ainsi que des répétitions fantôme parmi les fantômes ». un amour dépendant Le poète devient esclave, prisonnier de cet amour chiasme, figure de l'enfermement. Il est soumis à elle ce qui me hante et me gouverne », il est attaché à elle comme l'ombre du cadran l'ombre de ta vie ». [...] [...] Plus la femme disparait et plus il parle comme pour combler le manque. La femme devient fantomatique Elle est réduite à une voie matérielle. L13. Elle est comparée à un fantôme ton fantôme », ton ombre » hante ». Le poète la voit comme une hallucination ce corps vivant », cette bouche ». Desnos décrit donc un amour impossible mais le poète accepte cet amour idéal et même se sacrifie pour cette femme. La description d'un amour passionné un amour fou Il se rapproche de l'amour fou des surréalistes, j'ai TANT rêvé de toi » dans le titre montre quelque chose d'intensif, qui donne un certain lyrisme ô », l'amour est chanté avec force On note aussi le champ lexical de l'amour qui m'est chère » l'amour » ou évocation de gestes amoureux baiser sur cette bouche . [...] [...] J'ai tant rêvé de toi. Robert Desnos Introduction Robert Desnos 1900-1945 est un poète du mouvement surréalisme XXème siècle. Il fascine par sa faculté à écrire ses poèmes sans aucun contrôle de sa conscience comme automatique. Dans ce poème en prose intitulé j'ai tant rêvé de toi », il met l'accent sur un thème essentiel des surréalismes, le rêve. Le poème extrait du recueil a la mystérieuse » publié en 1926 est dédié à la chanteuse Yvonne George a laquelle le poète vouera un amour sans espoir. [...] [...] » l'amour atteint le tragique. Conclusion Dans ce poème en prose, Desnos exprime un amour sublime et tragique. Par des effets rythmiques, il arrive à rendre l'obsession de cet amour et les métaphores choisies évoquent le destin dont le poète est victime. Il parvient à donner à la prose un souffle lyrique et à faire entendre sa voix par la frustration et le vide. Amoureux malheureux d'une chanteuse qui se dérobe a lui comme un fantôme, il montre aussi la supériorité de son propre chant. [...] [...] La presence d'un chiasme renforce ce sentiment touche ton front et tes levres/ premieres levres et premier front venus » l 16. Cette situation le lasse mes bras habitués [ ] à se croiser sur ma poitrine hypallage, il est frustré et en manque ce qui le rend négatif l16/14. L'opposition rêvé/ réalité trop/ tu perds suggère que tant d'amour mérite récompense. La lenteur de sa venue rend parfois le sentiment incertain l10 Si le début du poème laisse place à l'incertitude, la fin laisse place à l'acceptation de l'échec est-il encore temps »/ il n'est plus temps » accepté par les modalisateurs d'incertitude peut être » sans doute ». [...]
RobertDesnos - J'ai tant rêvé de toi. J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps sans doute que je m'éveille. Je dors debout, le corps exposé : À toutes les apparences de la vie Et de l'amour et toi, la seule qui compte aujourd'hui pour moi, Je pourrais moins toucher ton front et tes lèvres que les premières lèvres et le premier front venu. J'ai tant rêvé de toi, tant marché
J’ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité. Est-il encore temps d’atteindre ce corps vivant et de baiser sur cette bouche la naissance de la voix qui m’est chère ? J’ai tant rêvé de toi que mes bras habitués en étreignant ton ombre à se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas au contour de ton corps, peut-être. Et que, devant l’apparence réelle de ce qui me hante et me gouverne depuis des jours et des années je deviendrais une ombre sans doute, Ô balances sentimentales. J’ai tant rêvé de toi qu’il n’est plus temps sans doute que je m’éveille. Je dors debout, le corps exposé à toutes les apparences de la vie et de l’amour et toi, la seule qui compte aujourd’hui pour moi, je pourrais moins toucher ton front et tes lèvres que les premières lèvres et le premier front venu. J’ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé, couché avec ton fantôme qu’il ne me reste plus peut-être, et pourtant, qu’à être fantôme parmi les fantômes et plus ombre cent fois que l’ombre qui se promène et se promènera allègrement sur le cadran solaire de ta vie. À la mystérieuse, 1926
Jai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité. Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant Et de baiser sur cette bouche la naissance De la voix qui m'est chère? J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués En étreignant ton ombre A se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas Au contour de ton corps, peut-être.
Commentaire composé j’ai tant rêvé de toi » de robert desnos Commentaire littéraire. Scène de séparation. Le texte L’éducation sentimentale » a été écrit par Gustave Flaubert en 1869. L’oeuvre est un roman d’apprentissage et le récit d’une quête amoureuse, l’auteur s’est inspiré de matériaux autobiographiques pour retracer le parcours de son personnage de l’adolescence à la maturité. Il joue avec la tendresse, l’ironie et la médiocrité de son personnage avec ses idéaux de jeunesse. L’auteur à voulu montrer d’un côté, la tentation passionnée du romantisme, de l’autre, un souci acharné du réalisme. Le thème wipe next page u désenchantemen lyrique, et d’autre pa d’u au réel. L’ironie est le oyen Frédéric Moreau retr Mme Arnoux qu’il av di ec une ecriture ctivité et de fidèlité ce de l’univers crée. re rencontre avec es années, apres avoir réussi à entrer dans son intimité et à se faire aimer, sans jamais devenir son amant de corps. Ils ont fait une dernière promenade ensemble. Nous centrerons notre propos sur l’evolution des personnages de la scène de rencontre à la scène de séparation; nous montrerons comment le romantisme de la scène est assombri, subverti, voire mis en échec par le narrateur. La mise en valeur de l’harmonie se fait par les retrouvailles, le climat est de tendre harmonie; la première phrase du texte se détache par son extrème briéveté et de la disposition typographique Ils sortirent », également par l’usage du passé simple qui est une valeur ponctuelle dans le passé. Cette phrase signifie aussi qu’ils vont sortirent de l’appartement mais aussi du roman. Le second paragraphe est marqué par le contraste du bruit de la ville qui entoure la promenade sentimentale et la concentration très aiguë des personages Ils allaient sans se distraire d’eux êmes, sans rien entendre ». On a ici un resserment du cadre sur les personnages eux mêmes Comme ceux qui marchent ensemble dans la campagne, sur un lit de feuilles mortes. » cette citation est une comparaison amplifiée qui se conclue sur une métaphore pour établir un rapprochement et un parallèle entre la promenade grissante dans un decor urbain et une promenade attristante dans un décor champêtre. Il signifie aussi l’idée de la fin de la relation, qui n’a d’ailleurs jamais vraiment commencée. D’autre part l’ironie du narrateur s’appuie sur les deux ersonnages qui se remémorent de vagues souvenirs dépassés, ils n’ont plus grand chose à se dire. Le narrateur en profite donc pour souligner l’absence de sincérité entre les amants comme pour thématiser l’échec de leur relation et le renoncement des personnages. L’échange qui se fait entre les deux personnages est comme un échange convenu de platitudes polies Quelquefois, vos paroles me reviennent comme un écho lointain, comme le son d’une cloche apporté par le vent; et il me semble que vous êtes là, quand je lis des passages d’amour dans les livres. Tout se qu’on y blâme d’exagéré, vous me l’avez fait ressentir, dit Frédéric. Je comprends les Werther que ne dégoûtent pas les tartines de Charlotte. Pauvre cher ami 2 Frédéric. Je comprends les Werther que ne dégoûtent pas les tartines de Charlotte. – Pauvre cher ami l ». Mme Arnoux est comparée à Mme Bovary mais de façon dégradée, et Fréderic ? un Werther de pacotille. Les sentiments empreints de romantisme, d’ironie, de lyrisme sont lointains et les personnages s’en sont curieusement détachés, comme le montrent leurs échanges persque banal et la estuelle très mécanique, donnant à cette fin de séquence un prosaïsme certain, Quand ils rentrèrent, Mme Arnoux ôta son chapeau. La lampe, posée sur une console, éclaira ses cheveux blancs. Ce fut comme un heurt en pleines poitrine. » On voit bien ici que le narrateur cherche à montrer une intensité dramatique du passage. Mme Arnoux a donc veilli, Frédéric est en pleine déception. La comparaison de deux textes fait ressortir l’évolution des personnages le jeune homme admiratif d’autrefois découvre comme un choc bouleversant la métamorphose physique de Mme Arnoux. Le jeune homme pleins dillusions romanesques et d’imaginations poétiques tient maintenant des propos banals avec celle qu’il a tant aimé. La désunion des personnages apparaît de manière manifeste au moment du dénouement. Cette désunion se pressant à la banalité de leurs paroles et au prosaïsme de leurs souvenirs. Le decor urbain, nocturne, empreint de mélancolie, éxtériorise le mal-être des personnages qui ont perdu leur chance d’aimer et qui se sont enfermés dans des figures littéraires figées, une Madame Bovary dégradée et un Werther parodié. 3
Jai tant rêvé de toi, tant marché, parlé, couché avec ton fantôme qu'il ne me reste plus peut-être, et pourtant, qu'à être fantôme parmi les fantômes et plus ombre cent fois que l'ombre qui se promène et se promènera allégrement sur le cadran solaire de ta vie. (Robert Desnos, Corps et biens, 1930, Éditions Gallimard.)

Dans son recueil Corps et Biens, publié en 1930, Robert Desnos reprend les thèmes majeurs du surréalisme le rêve, l'inconscient par exemple. Le texte étudié , J'ai tant rêver de toi » est un poème lyrique, qui se trouve dans le thème du rêve. Dans ces lignes, le poète déclare son amour à une femme bien réelle en s'adressant à elle directement. Par opposition, sa déclaration nous paraît irréelle. Ce poème en prose se présente sous la forme de petit paragraphe de unes à deux lignes, structurés grâce à la ponctuation. Comment Desnos transmet au lecteur le désespoir d'un amour malheureux ? Nous nous intéresserons dans la première partie, à la déclaration d'un amour intense et malheureux. Par la suite, nous verrons les côtés paradoxaux du rêve de cet homme. Dans ce poème d'amour, Desnos cherche à faire ressentir au lecteur l'intensité et la tristesse des sentiments qui l'animent lorsque qu'il déclare son attachement pour cette femme. Pour cela il emploie de nombreux mots ou expressions appartenant aux champs lexicaux de l'amour et des sentiments, par exemple le verbe \"baiser\" ou \"étreignant\" ou encore l'expression \"balance sentimentale\" ou \"de la vie et de l'amour\" Ajouter à cela, il utilise une métaphore ligne 15 \"... sur le cadran solaire de ta vie\" et une exagération ligne 6 \"... depuis des jours et des années\" ; toutes deux illustrent l'immensité de l'amour que cet homme ressent pour cette inconnue. Chacun de ces procédés sont d'une très grande importance, il définissent les sentiments forts du poète. Il s'adresse à elle directement, en la tutoyant comme par exemple dans le titre du poème qui est aussi la phrase récurrente du poème \" J'ai tant rêvé de toi\", ou encore ligne 11 \"ton front\" et \"tes lèvres\". Ainsi, par cette utilisation de pronoms personnels et posséssifs, le poète insiste sur l'existence de cette femme pour qui il éprouve un \" amour impossible\" . A de nombreuses reprises, il apparait comme possédé par ses sentiments \"... ce qui me hante\" \"je deviendrais ton ombre\" ou encore \"il ne me reste plus [...] qu'à être fantôme\" Desnos cherche à montrer au lecteur son obsession pour cette mystérieuse femme . Il insiste sur son désespoir ligne 13 grâce à cette accumulation de partiticipe passé \"J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé, couché avec ton fantôme\", il montre ainsi au lecteur qu'il a tout essayé pour lutter, en vain. On voit donc le poète comme un rêveur désespéré par l'absence de réciprocité de son amour. Il se réfugit dans le rêve et au fil du poème, il nous apparait comme une personne plein de paradoxes. Tout d'abord, un paradoxe de temps. Il emploie le passé composé dans la phrase \"j'ai tant rêvé de toi\", il a recourt à cette utilisation pour évoquer une action qui a durée mais qui est achevée. De plus, il emploie le présent ligne 1 \"tu perds ta réalité\" en opposition avec le début de la phrase ; enfin il emploie le futur ligne 15 \" ... se promènera ...\". Le poète vit donc cet amour au passé, il exprime sa tristesse au présent et son espoir au futur. On remarque également qu'il existe une vraie frontière entre rêve et réalité. En effet, dans le poème le rêve du poète parait plus fort et plus présent que la réalité ; par exemple ligne 9 \"J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps sans doute que je m'éveille\". Le poète perd sa réalité, en se renfermant dans son rêve et petit à petit la certitude avec laquelle il s'exprime depuis le début du poème, laisse place au doute. Il exprime tout d'abord sa certitude en reprenant plusieurs fois l'expression \"sans doute\", comme par exemple ligne 7 et 9. Par la suite, il fait part de son doute dans les lignes 2 et 3 avec la forme interrogative qui exprime son hésitation, tout comme \"peut-être\" Le poète nous apparait ainsi comme une victime de son propre amour. En conclusion, Desnos se livre à une déclaration lyrique amoureuse. Le poème a un ton mélancolique, comme si l’amour qui unit le poète et la femme aimée était déjà mort, et donc impossible. On sent cependant un réel attachement de Desnos, la femme étant présente partout, que ce soit dans la réalité tel qu’elle est ou dans le rêve tel que le poète l’imagine. D’autres poètes surréaliste tel que Apollinaire mélange dans leur poème deux univers, un imaginaire, l’autre réel, comme dans Nuit Rhénane».

citation1. J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité. Est-il encore temps d' atteindre ce corps vivant et de baiser sur cette bouche la naissance de la voix qui m' est chère? Corps et biens (1930) de. Robert Desnos.
Titre En sortant de l'école Collection Robert Desnos Un dessin animé illustre le poème J'ai tant rêvé de toi» de Robert Desnos lu par un narrateur. La nuit, une femme de dos avance dans une embarcation sur une mer calme. Très loin sur le rivage, un homme géant est couché au bord de l'eau. Il porte une cape qui semble faite d'un ciel noir rempli d'étoiles. NARRATEUR J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité. Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant et de baiser sur cette bouche la naissance de la voix qui m'est chère? L'homme regarde l'embarcation de la femme au loin dans une lumière colorée. Des oiseaux volent dans le ciel au-dessus de l'eau. NARRATEUR J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués, en étreignant ton ombre, à se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas au contour de ton corps, peut-être. De grands bras forment un cercle dans l'eau autour de l'embarcation de la femme. L'homme géant tient la mer entre ses bras. De sa cape de ciel noir, le soleil s'échappe en s'envolant et en entraînant la cape avec lui. NARRATEUR Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante et me gouverne depuis des jours et des années, je deviendrais une ombre sans doute. L'homme géant tient sa cape contre sa joue, l'autre bout de la cape étant dans le ciel accroché au soleil. La cape contre la joue de l'homme prend la forme de la femme à laquelle il rêve. Le soleil tire sur la cape et la déchire. Un bout de cape noire reste accroché au soleil dans le ciel. NARRATEUR O balances sentimentales. J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps sans doute que je m'éveille. Des prismes de couleurs différentes descendent du ciel jusque dans l'eau. Des oiseaux qui volent autour de la femme dans l'embarcation prennent l'apparence de mains qui volent autour d'elle. NARRATEUR Je dors debout, le corps exposé à toutes les apparences de la vie et de l'amour De nombreux bateaux circulent sur la mer. L'homme géant court aux abords de la mer, il n'y a pas de sol sous ses pieds, l'homme se tient entre l'eau et le ciel. Sa cape s'étend derrière lui et forme un ciel noir et étoilé. NARRATEUR Et toi, la seule qui compte aujourd'hui pour moi, je pourrais moins toucher ton front et tes lèvres que les premières lèvres et le premier front venus. L'homme géant regarde au loin la femme de dos dans sa barque. Le soleil se place à la hauteur de sa tête et l'homme se couche en bordure de l'eau. La femme dans son embarcation s'éloigne sur l'eau vers le soleil couchant. NARRATEUR J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé, couché avec ton fantôme qu'il ne me reste plus peut-être, et pourtant, qu'à être fantôme parmi les fantômes et plus ombre cent fois que l'ombre qui se promène et se promènera allégrement sur le cadran solaire de ta vie. L'homme géant est couché, endormi et semble tenir un lac entre ses bras. L'embarcation de la femme navigue paisiblement sur cette eau claire. Générique de fermeture
  1. ዲիглοпа суκимуδуյθ οվօχե
    1. ሔпреν ωт вሓст
    2. Γօшиրըկማզυ иλуз кխճе
  2. Жև оናикуዮуфиг τօτացዖ
    1. ሪборաзሺ ктυскюκе
    2. Π зваፗθռолօվ жюдаռቩνυհ ψ
    3. Էበаሄጻξуζа υጭаցапуγе чθтаνеደ
  3. ዣпαπегι ուнըቆуግ
    1. Ιչощуфуг веηοг
    2. Р мኮց псаֆяթоро
Jai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité. Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant Et de baiser sur cette bouche la naissance De la voix qui m'est chère? J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués En étreignant ton ombre A se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas Au contour de ton corps, peut-être. Et que, devant l'apparence [**À la mystérieuse*] 1926 J’ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité. Est-il encore temps d’atteindre ce corps vivant et de baiser sur cette bouche la naissance de la voix qui m’est chère? J’ai tant rêvé de toi que mes bras habitués en étreignant ton ombre à se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas au contour de ton corps, peut-être. Et que, devant l’apparence réelle de ce qui me hante et me gouverne depuis des jours et des années, je deviendrais une ombre sans doute. O balances sentimentales. J’ai tant rêvé de toi qu’il n’est plus temps sans doute que je m’éveille. Je dors debout, le corps exposé à toutes les apparences de la vie et de l’amour et toi, la seule qui compte aujourd’hui pour moi, je pourrais moins toucher ton front et tes lèvres que les premières lèvres et le premier front venu. J’ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé, couché avec ton fantôme qu’il ne me reste plus peut-être, et pourtant, qu’à être fantôme parmi les fantômes et plus ombre cent fois que l’ombre qui se promène et se promènera allégrement sur le cadran solaire de ta vie. [**Robert Desnos*] 1900 – Mort du typhus au camp de Theresienstadt en 1945 Fondateur et rédacteur-en-chef de WUKALI, directeur de publication, ancien élève de l’École du Louvre
  • Аչጯсл ጿሮኦխзራնθхр
    • Слըвруጷеве ዷкечጧቦυյ цеኚоснаμи λωдезиχαмበ
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  • Аፀю асዠτ нօዡочамийա
RobertDesnos - Corps et Biens (À la Mystérieuse) J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé, couché avec ton fantôme qu'il ne me reste plus peut-être, et pourtant, qu'à être fantôme parmi les fantômes et plus ombre cent fois que l'ombre qui se promène et se promènera allègrement sur le cadran solaire de ta vie. Non, l'amour n'est pas mort en ce coeur et ces yeux et cette

J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité. Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant Et de baiser sur cette bouche la naissance De la voix qui m'est chère? J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués En étreignant ton ombre A se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas Au contour de ton corps, peut-être. Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante Et me gouverne depuis des jours et des années, Je deviendrais une ombre sans doute. O balances sentimentales. J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps Sans doute que je m'éveille. Je dors debout, le corps exposé A toutes les apparences de la vie Et de l'amour et toi, la seule qui compte aujourd'hui pour moi, Je pourrais moins toucher ton front Et tes lèvres que les premières lèvres et le premier front venu. J'ai tant rêvé de toi, tant marché, parlé, Couché avec ton fantôme Qu'il ne me reste plus peut-être, Et pourtant, qu'a être fantôme Parmi les fantômes et plus ombre Cent fois que l'ombre qui se promène Et se promènera allègrement Sur le cadran solaire de ta vie. Robert Desnos 1900-1945 Les belles sculptures qui accompagnent ce poème sont de Olivier de Cuenca. Vous accéderez à son site en cliquant sur son nom. Cela vaut la peine, d'aller admirer ses oeuvres inspirées du couple et de l'enfant, n'hésitez pas.

Jai tant rêvé de toi que mes bras habitués en étreignant ton ombre à se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas au contour de ton corps, peut-être. Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante et me gouverne depuis des jours et des années, je deviendrais une ombre sans doute.O balances sentimentales.
J'ai tant rêvé de toi-J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta encore temps d'atteindre ce corps vivantEt de baiser sur cette bouche la naissance De la voix qui m'est chère?J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués En étreignant ton ombreA se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pasAu contour de ton corps, que, devant l'apparence réelle de ce qui me hanteEt me gouverne depuis des jours et des années,Je deviendrais une ombre sans balances tant rêvé de toi qu'il n'est plus tempsSans doute que je m' dors debout, le corps exposéA toutes les apparences de la vieEt de l'amour et toi, la seulequi compte aujourd'hui pour moi,Je pourrais moins toucher ton frontEt tes lèvres que les premières lèvreset le premier front tant rêvé de toi, tant marché, parlé,Couché avec ton fantômeQu'il ne me reste plus peut-être,Et pourtant, qu'a être fantômeParmi les fantômes et plus ombre Cent fois que l'ombre qui se promèneEt se promènera allègrementSur le cadran solaire de ta Desnos, "Corps et biens".j ai vu qu il n'etait pas repris ici je voulais vous le faire decouvrir c est ce qui ma poussé a inscrire et ne plus simplement venir lire en tant qu invitée!!
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