Etsi la mort n'existait pas (Partie 2) ET SI LA MORT N'ETAIT QU'UN PASSAGE. SCIENCES; 20 vues. Vous n'aimez plus ce post. Intervention Du professeur Peronne Ă  l'assemblĂ©e europĂ©enne. L'AntĂ©christ fait son apparition ! Octobre 2021. Une machine Ă  tremblement de Terre - une vidĂ©o Hi-Tech et Science. Une sonde spatiale de la NASA dĂ©couvre un Ă©norme mur Ă  la ï»żRegarder maintenant NoteGenresMystĂšre & Thriller , Action & Aventure , Documentaire RĂ©alisateur Casting RĂ©sumĂ©Depuis toujours a grande question de l’Être humain a Ă©tĂ© de savoir s’il existe une vie aprĂšs la mort. Mais oĂč en est la science sur cette question ? Qui de mieux pour rĂ©pondre Ă  cette question que les scientifiques ? Plusieurs d’entre eux ont Ă©tudiĂ© les EMI, les expĂ©riences de Mort Imminente, mais aussi des personnes capable de sortir de leur corps. Quels sont les rĂ©sultats de ces Ă©tudes ? La conscience est-elle indĂ©pendante de notre cerveau ? Notre conscience peut-elle continue rĂ  exister aprĂšs la mort ? Et si la mort n’existait pas ? Ce film de ValĂ©rie Seguin prĂ©sente les Ă©tudes scientifiques et les diffĂ©rents phĂ©nomĂšnes observĂ©s autour de la mort EMI, dĂ©corporations, contacts avec les dĂ©funts, visions des mourants, 
 et rĂ©unit pour la premiĂšre fois un grand nombre de scientifiques rĂ©putĂ©s sur ce sujetOĂč regarder Et si la mort n’existait pas ? en streaming complet et lĂ©gal ?En ce moment, vous pouvez regarder "Et si la mort n’existait pas ?" en streaming sur Universcine Amazon Channel. Prochains films populaires Prochains films de MystĂšre & Thriller
citation1. Au fond, si la mort n' existait pas, la vie perdrait son caractÚre comique. La Danse de Gengis Cohn (1967) de. Romain Gary. Références de Romain Gary - Biographie de Romain Gary. Plus sur cette citation >> Citation de Romain Gary (n° 133576)
Depuis des siècles, la science n’a eu de cesse de tenter d’explorer et de décrire tous les phénomènes pouvant l’être. On pourrait donc penser aujourd’hui que le monde qui nous entoure n’a pratiquement plus aucun secret pour elle. C’est faux ! de nombreux mystères persistent. Nous pouvons obtenir des réponses rationnelles sur des phénomènes perceptibles mais qu’en est-il des expériences que l’on vit soudainement, des sensations que l’on ressent, des choses que l’on voit sous une forme particulière ? Est-ce le fruit de notre imagination ? Est-ce lié à un monde parallèle ? D’ailleurs, comment parvenons-nous à nous poser ces questions ? En effet, l’exploration scientifique de la conscience n’en est qu’à ses balbutiements. Plonger dans l’inconnu nous permettrait-il de comprendre les phases cachées de cet iceberg qu’est la conscience et de comprendre l’aspect phénoménologique de celle-ci ? Autrefois, les scientifiques pensaient que la conscience variait entre deux états distincts, l’un actif et l’autre inactif. Soit le patient était conscient soit il était inconscient. Au fil du temps, les recherches menées dans le cadre des avancées neuroscientifiques ont permis de démontrer que des patients, même dans un état végétatif, pouvaient répondre à certains stimuli, ce qui décrédibilise les précédentes affirmations. Toujours dans ces évolutions scientifiques, nous avons le neurologue belge Steven Laureys et son équipe du CHU de liège qui ont mené une étude sur l’utilisation d’une nouvelle méthode d’imagerie médicale le PET-scan. Les résultats, publiés dans la Revue scientifique The Lancet, suggèrent que cette méthode permettrait de déceler de manière précise le degré de conscience chez un patient inconscient. De ce fait, les résultats peuvent apporter une explication rationnelle à certaines expériences telles que l’expérience de mort imminente ou encore le syndrome d’enfermement. Cependant, à dater d’aujourd’hui, ces pistes ne sont pas encore optimales compte tenu de la complexité de la conscience mais aussi de son immatérialité. De plus, on l’assimile souvent à la notion ésotérique d’âme ce qui n’aide pas sa définition. Mais nous nous questionnons tout de même sur sa nature est-il possible que la conscience soit en réalité un synonyme de l’âme ? Il s’agit-là d’un questionne- ment de plusieurs millénaires qui a intéressé plusieurs auteurs philosophiques tels que Platon ou encore René Descartes, mais également de nombreux scientifiques. Aujourd’hui, la conscience est devenue un véritable sujet d’étude. Elle est au carrefour de diverses disciplines, allant du scientifique au spirituel. Les chercheurs anglo-saxons considèrent que la conscience, dite consciousness, est un concept à multiples facettes et possède deux dimensions l’arousal et l’awareness. L’arousal est défini comme étant l’état psychologique et physiologique d’éveil. Ainsi, il nous permet de réguler la conscience mais aussi de traiter l’in- formation. De plus, il permettrait de motiver certains comportements dits primaires tels que se nourrir, se mouvoir ou encore fuir face à un danger. L’awareness est quant à lui décrit en psychothérapie comme étant la conscience de soi et de l’environnement tenant compte de l’expérience du corps et des émotions ressenties. De ce fait, il nous permet de percevoir, ressentir et identifier les évènements qui nous entourent. Ainsi, à titre d’exemple, pour une personne dans un état de conscience dite normale, les deux dimensions de la conscience sont présentes tandis que dans le cas d’un état végétatif, seulement l’awareness est présent. En neurologie, on se focalise sur le siège de la conscience. On considère qu’une lésion au niveau du tronc cérébral, centre du système nerveux, entrainerait un dysfonctionnement. On parle alors de conscience altérée. Le syndrome d’enfermement illustre bien cette description. Le locked-in syndrome est un état neurologique dans lequel le patient est éveillé et pleinement conscient. Les fonctions cognitives sont intactes. Ainsi, les deux dimensions de la conscience arousal et awareness sont préservées. Cependant, le patient ne peut ni parler, ni bouger. Il est paralysé et son corps devient sa prison. Ce phénomène résulte majoritairement d’un accident vasculaire cérébral AVC détruisant une partie du tronc cérébral. La récupération se fait très lentement et les capacités motrices sont rarement récupérées dans leur totalité. De nombreux livres ont été écrits à ce sujet notamment celui de Jean-Dominique Bauby, intitulé Le Scaphandre et le Papillon. Les personnes ayant été victime du Locked-in syndrome décrivent cette expérience comme traumatisante. Dans la plupart des cas, le corps est défini par les patients comme étant un fardeau, une cage ou encore une prison. Ils se sentent comme emmurés dans leur propre corps mais aussi très seuls. Certains témoignages comme celui de Caroline, jeune étudiante victime de LIS, nous explique que le fait de ne pas pouvoir communiquer avec l’extérieur renforce cette solitude. De plus, au fil des jours, ils se sentent de plus en plus petit dans leur corps et certains parviennent à se voir hors de leur corps. Article de Dounia Boussetta
Divorceinstitutionnel qui fit de la France la premiĂšre nation laĂŻque au monde: «Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer.» Un dĂ©tournement de PubliĂ© le 24 nov. 2018 Ă  1400Mis Ă  jour le 30 nov. 2018 Ă  1720C'est la grande, la fatidique question que se passe-t-il dans notre cerveau - et donc dans notre esprit, dans notre conscience - Ă  la minute de notre mort ? La rĂ©ponse, jusqu'ici, paraissait hors d'atteinte de l'investigation scientifique personne n'est jamais revenu de l'autre rive pour tĂ©moigner de ce qu'il avait vu et ressenti au moment de passer de vie Ă  il y a bien ces rĂ©cits troublants recueillis sur les lĂšvres de celles et ceux qui ont frĂŽlĂ© la mort de prĂšs. RegroupĂ©s sous l'appellation d' expĂ©riences de mort imminente » EMI, ils sont pris trĂšs au sĂ©rieux par une partie de la communautĂ© des neuroscientifiques qui les rĂ©pertorie et les dĂ©cortique, comme le fait l'Ă©quipe du Coma Science Group Ă  l'universitĂ© de LiĂšge lire ci-dessous.Mais, par dĂ©finition, les survivants dont l'expĂ©rience a Ă©tĂ© reconnue comme authentique EMI aprĂšs Ă©valuation sur l'Ă©chelle de Greyson du nom du psychiatre amĂ©ricain Bruce Greyson, qui l'a proposĂ©e en 1983 ont Ă©chappĂ© Ă  la mort. Ils n'en ont vu que l'ombre. La mort elle-mĂȘme et ce qu'elle provoque dans le cerveau du mourant demeurent entiĂšrement nimbĂ©s de mystĂšre. Du moins Ă©tait-ce le cas jusqu'Ă  cette annĂ©e
Dans une Ă©tude publiĂ©e par la revue Annals of Neurology » qui a fait sensation - mais que la presse française a peu relayĂ©e, Ă  l'exception du magazine Science et Vie » -, le professeur en neurologie expĂ©rimentale Ă  l'universitĂ© CharitĂ© de Berlin, Jens Dreier, dĂ©taille l'expĂ©rience extraordinaire Ă  laquelle son Ă©quipe et lui se sont livrĂ©s sur neuf patients. Ces neuf personnes, toutes entrĂ©es en soins intensifs Ă  la suite de blessures cĂ©rĂ©brales, faisaient l'objet d'un monitorage neurologique lourd, plus invasif qu'un simple Ă©lectroencĂ©phalogramme. Il s'agit d'une technique non conventionnelle, qui permet d'enregistrer l'activitĂ© Ă©lectrique du cerveau, y compris Ă  de trĂšs basses frĂ©quences, de l'ordre de 0,01 hertz », explique StĂ©phane Marinesco, responsable du Centre de recherche en neurosciences de Lyon. Les basses frĂ©quences Ă©mises par le cerveau ont du mal Ă  traverser le scalp, ce qui les rend indĂ©tectables aux appareils d'Ă©lectroencĂ©phalogramme dont les Ă©lectrodes sont placĂ©es sur le cuir chevelu. Dans le systĂšme de monitorage dont Ă©taient Ă©quipĂ©s les patients du service du Pr Dreier, les Ă©lectrodes Ă©taient placĂ©es Ă  l'intĂ©rieur du crĂąne, et mĂȘme sous la dure-mĂšre, cette membrane rigide qui entoure le cerveau et la moelle accĂšs aux trĂšs basses frĂ©quences, correspondant Ă  une activitĂ© Ă©lectrique lente, a Ă©tĂ© la fenĂȘtre qui a permis Ă  Jens Dreier et son Ă©quipe de visualiser ce qui se passait dans le cerveau de personnes en train de mourir. Pour leur expĂ©rience, les neuroscientifiques allemands ont simplement demandĂ© aux familles, une fois devenu Ă©vident que le patient ne survivrait pas Ă  son accident, l'autorisation de poursuivre l'enregistrement jusqu'au bout. Et mĂȘme un peu au-delĂ  du bout », c'est-Ă -dire de la mort cĂ©rĂ©brale, ce moment Ă  partir duquel un classique Ă©lectroencĂ©phalogramme n'enregistre plus aucune activitĂ© cĂ©rĂ©brale et que l'Organisation mondiale de la santĂ© considĂšre comme le critĂšre mĂ©dico-lĂ©gal du de dĂ©polarisationQu'ont montrĂ© les enregistrements rĂ©alisĂ©s Ă  la CharitĂ© de Berlin ? Quelque chose de tout Ă  fait fascinant, jusque-lĂ  inĂ©dit, et qui devrait peut-ĂȘtre amener les spĂ©cialistes Ă  reconsidĂ©rer leur dĂ©finition du dĂ©cĂšs et de son moment exact. Ce phĂ©nomĂšne cĂ©rĂ©bral, indique l'Ă©tude, survient entre 2 et 5 minutes aprĂšs l'ischĂ©mie, moment oĂč les organes dont le cerveau ne sont plus alimentĂ©s en sang et donc en oxygĂšne. Et il dure lui-mĂȘme une petite dizaine de minutes. On peut l'assimiler Ă  une sorte d'incendie Ă©lectrique qui s'allume Ă  un bout du cerveau et, de lĂ , se propage Ă  la vitesse de 50 microns par seconde dans tout l'encĂ©phale avant de s'Ă©teindre Ă  l'autre bout, son oeuvre de destruction accomplie. Les neuroscientifiques parlent de vague de dĂ©polarisation ».Pour maintenir le potentiel de membrane » qui lui permet de communiquer avec ses voisins sous forme d'influx nerveux lire ci-contre, un neurone a besoin d'Ă©nergie. Et donc d'ĂȘtre irriguĂ© en permanence par le sang venu des artĂšres qui lui apporte l'oxygĂšne indispensable Ă  la production de cette Ă©nergie sous forme d'adĂ©nosine triphosphate ATP. Tout le travail de Jens Dreier a consistĂ© Ă  observer ce qui se passait pour les neurones une fois que, le coeur ayant cessĂ© de battre et la pression artĂ©rielle Ă©tant tombĂ©e Ă  zĂ©ro, ils n'Ă©taient plus alimentĂ©s en oxygĂšne. L'Ă©tude a montrĂ© que les neurones se mettaient alors en mode 'Ă©conomie d'Ă©nergie' », commente StĂ©phane Marinesco. Pendant les 2 Ă  5 minutes sĂ©parant l'ischĂ©mie de l'apparition de la vague de dĂ©polarisation, ils puisent dans leurs rĂ©serves d'ATP pour maintenir leur potentiel de membrane. Pendant cette phase intermĂ©diaire, au cours de laquelle le cerveau est littĂ©ralement entre la vie et la mort, celui-ci ne subit encore aucune lĂ©sion irrĂ©versible si l'apport en oxygĂšne venait Ă  ĂȘtre rĂ©tabli, il pourrait se remettre Ă  fonctionner sans dommages en chaĂźneMais cette rĂ©sistance hĂ©roĂŻque des cellules nerveuses a ses limites. A un moment donnĂ©, en l'un ou l'autre endroit du cerveau, un premier neurone craque », c'est-Ă -dire qu'il dĂ©polarise. Les stocks de potassium qui lui permettaient de maintenir son potentiel de membrane Ă©tant devenus inutiles, il les largue dans le milieu extra-cellulaire. Il agit de mĂȘme avec ses stocks de glutamate, le principal neurotransmetteur excitateur du ce faisant, ce premier neurone initie une redoutable rĂ©action en chaĂźne le potassium et le glutamate par lui libĂ©rĂ©s atteignent un neurone voisin dont ils provoquent aussitĂŽt la dĂ©polarisation ; Ă  son tour, ce deuxiĂšme neurone relĂąche ses stocks et provoque la dĂ©polarisation d'un troisiĂšme, etc. Ainsi apparaĂźt et se propage la vague de dĂ©polarisation, correspondant Ă  l'activitĂ© Ă©lectrique lente enregistrĂ©e par le systĂšme de monitorage spĂ©cifique utilisĂ© Ă  la CharitĂ© de Berlin. Le bouquet final » du cerveau sur le point de s'Ă©teindre est d'autres circonstances de la vie oĂč l'on observe des vagues de dĂ©polarisation, un peu diffĂ©rentes en ceci qu'elles ne sont pas, comme ici, irrĂ©versibles. C'est notamment le cas dans les migraines avec aura, naguĂšre appelĂ©es migraines ophtalmiques, car elles s'accompagnent de symptĂŽmes visuels qui peuvent ĂȘtre de simples distorsions du champ visuel, mais aussi, parfois, l'apparition de taches lumineuses, voire de vĂ©ritables hallucinations assez similaires Ă  celles rapportĂ©es dans les final du cerveau mis en lumiĂšre par l'expĂ©rience de Jens Dreier est-il Ă  l'origine de l'apparition de cette intense lumiĂšre blanche que les personnes ayant fait une expĂ©rience de mort imminente disent avoir vue briller au bout d'un mystĂ©rieux tunnel ? Cela, l'Ă©tude ne le dit pas. Mais l'hypothĂšse ne paraĂźt pas mystĂšre des expĂ©riences de mort imminenteA l'universitĂ© de LiĂšge, l'Ă©quipe du Coma Science Group a constituĂ© une base de donnĂ©es de plus de rĂ©cits d'expĂ©riences de mort imminente EMI. Sur ce corpus, elle en a passĂ© au crible 154. Cette Ă©tude qualitative publiĂ©e l'an dernier rĂ©vĂ©lait que presque aucun rĂ©cit ne ressemblait Ă  un autre sur le plan de la chronologie des Ă©vĂ©nements, mĂȘme si des composantes communes existent bien. La plus rĂ©currente est la sensation de bien-ĂȘtre et de paix prĂ©sente dans 80 % des rĂ©cits d'EMI, devant la perception d'une lumiĂšre brillante 69 %, la rencontre avec des dĂ©funts ou des ĂȘtres mystiques 64 % et le sentiment de dĂ©corporation 53 %.Il y a seize ans, un neuroscientifique suisse avait dĂ©clenchĂ© involontairement, chez une patiente Ă©pileptique, une telle illusion de sortie du corps en stimulant le gyrus angulaire de sa jonction temporo-pariĂ©tale droite. La vague de dĂ©polarisation qui, au seuil de la mort, vient exciter une ultime fois tout l'encĂ©phale - y compris cette zone bien prĂ©cise - est-elle Ă  l'origine des expĂ©riences de dĂ©corporation rapportĂ©es dans les EMI ?Le fonctionnement Ă©lectrochimique du neuroneDans tout neurone vivant, il existe une diffĂ©rence de potentiel Ă©lectrique entre les faces externe et interne de sa diffĂ©rence de potentiel, appelĂ©e potentiel de membrane, est due Ă  la prĂ©sence, sur la face externe, d'espĂšces chimiques chargĂ©es positivement et, sur la face interne, d'espĂšces chimiques chargĂ©es nĂ©gativement. Ces espĂšces chimiques sont des ions, principalement des ions de circulation des ions de potassium de part et d'autre de la membrane du neurone, via les canaux ioniques, permet de faire fluctuer la valeur du potentiel de ce potentiel de membrane passe d'une valeur nĂ©gative, dite de repos », Ă  une valeur positive, correspondant Ă  un Ă©tat d'excitation, on dit que ce neurone mĂ©canisme Ă©lectrochimique est ce qui permet aux neurones de communiquer avec leurs voisins sous forme d'influx nerveux. Onobtient alors les fourchettes du tableau ci-dessus. La conclusion est sans appel : en l’absence de Nicolas Dupont-Aignan, François Fillon aurait eu Pour Ă©lever notre vie, nous devrions dĂ©velopper une comprĂ©hension correcte de la question essentielle de la vie et de la mort, et une conscience aiguĂ« de l’importance considĂ©rable de la mort, plutĂŽt que d’essayer d’en ignorer le caractĂšre savons tous que nous mourrons un jour. Mais nous nous accrochons Ă  l’idĂ©e que ce sera un jour », en espĂ©rant que cela arrivera le plus tard possible, dans l’avenir. Les jeunes, bien entendu, cherchent Ă  Ă©carter la pensĂ©e de la mort, mais c’est Ă©galement vrai des personnes ĂągĂ©es, et cela devient peut-ĂȘtre mĂȘme de plus en plus vrai Ă  mesure que nous avançons en la rĂ©alitĂ© de la vie est qu’elle peut cesser Ă  tout instant. L’éventualitĂ© de la mort est toujours prĂ©sente – qu’elle vienne d’un tremblement de terre, d’un accident ou d’une maladie soudaine. Nous choisissons simplement de l’ l’a fait remarquer un jour quelqu’un La mort ne nous attend pas en se plaçant devant nous ; elle s’approche de nous par derriĂšre. »Pendant que nous continuons Ă  tout remettre au lendemain, en nous disant, plus tard, je me lancerai un plus grand dĂ©fi », ou je dĂ©ploierai davantage d’efforts quand j’aurai terminĂ© cette tĂąche », notre vie s’écoule et, avant mĂȘme de nous en rendre compte, nous nous retrouvons face Ă  la mort, sans avoir rien accompli, sans avoir accumulĂ© de vĂ©ritables et profonds trĂ©sors intĂ©rieurs en cette vie. De nombreuses personnes vivent de cette maniĂšre. Quand vient le dernier instant, il est trop tard pour Ă©prouver des y rĂ©flĂ©chissant, que la mort survienne dans trois jours, trois ans, ou dans trente ans, le problĂšme reste fondamentalement le mĂȘme. C’est pourquoi il est si important de vivre pleinement en ce moment mĂȘme, de maniĂšre que, au moment de notre mort, nous n’ayons aucun regret. Du point de vue de l’éternitĂ©, mĂȘme cent annĂ©es Ă©quivalent Ă  un seul instant. Il est tout Ă  fait vrai, comme le dit Nichiren, que maintenant est le dernier instant de sa vie ». Écrits, 217 Le prĂ©sident Toda a dit aussi En rĂ©alitĂ©, le but de notre pratique bouddhique est de prĂ©parer notre mort. »Rien n’est plus certain que la mort. Le plus important est donc que, dĂšs aujourd’hui, nous nous lancions dans la tĂąche consistant Ă  accumuler les trĂ©sors du cƓur », qui dureront pour l’éternitĂ©. Cependant, la plupart des gens nĂ©gligent cette tĂąche, qui est la plus essentielle, ou la reportent Ă  une date n’est plus important que ce que le bouddhisme appelle la grande et unique question de la vie et de la mort ». ComparĂ© avec cette question essentielle, tout le reste est d’importance mineure – c’est lĂ  un fait qui devient parfaitement clair au moment de la personne qui a Ă©tĂ© au chevet de nombreux patients en phase terminale a dit Au cours de leurs derniers jours, il semble que les gens se remĂ©morent souvent le cours de leur vie, comme s’ils regardaient un vaste panorama. Ce qui paraĂźt ressortir alors n’est pas le fait d’avoir dirigĂ© une entreprise ou d’avoir rĂ©ussi en affaires, mais plutĂŽt comment ils ont menĂ© leur vie, qui ils ont aimĂ©, envers qui ils ont fait preuve de bontĂ©, et Ă  qui ils ont fait du mal. Ce sont toutes les Ă©motions les plus profondes – le sentiment d’avoir Ă©tĂ© fidĂšle Ă  ses convictions et d’avoir menĂ© une vie comblĂ©e, ou le regret douloureux d’avoir trahi les autres – qui les envahissent Ă  l’approche de la mort. »Avoir conscience de la mort donne un sens plus profond Ă  notre vie. S’éveiller Ă  la rĂ©alitĂ© de la mort nous incite Ă  rechercher l’éternel et nous motive pour tirer le maximum de chaque instant. Et si la mort n’existait pas ? Alors, la vie se poursuivrait indĂ©finiment et deviendrait probablement douloureuse et pĂ©nible. La mort nous fait chĂ©rir le prĂ©sent. On dit que la civilisation moderne ignore ou dĂ©nie la mort. Ce n’est pas une coĂŻncidence si cette civilisation est aussi caractĂ©risĂ©e par une quĂȘte des dĂ©sirs effrĂ©nĂ©e. Une sociĂ©tĂ© ou une civilisation, aussi bien qu’un ĂȘtre humain, qui tente d’éviter la question fondamentale de la vie et de la mort dĂ©cline spirituellement en Ă©chouant Ă  aller au-delĂ  d’une vie au jour le jour. D’aprĂšs La Sagesse du SĂ»tra du Lotus, vol. 4, publiĂ© en japonais en dĂ©cembre 1998
Résumé Voir tout. Elle est bien belle, la concubine qu'Imhotep a ramenée de son voyage dans le Nord. Mais elle n'est qu'une étrangÚre, et on ne l'aime pas. D'ailleurs, depuis qu'elle a ensorcelé le maßtre, rien ne va plus au domaine. Et ce démon va finir par décider de tout si l'on n'y prend pas garde. Il faut agir avant qu'il ne soit

Pour beaucoup la mort est la fin de la vie. Pourtant un chercheur en biotechnologie amĂ©ricain thĂ©orise aujourd’hui que la mort n’existe la mort n’existe pas ?Le Dr Robert Lanza est Ă  l’origine de la thĂ©orie du biocentrisme, dĂ©finie comme une nouvelle thĂ©orie de l’univers. Pour lui, la conscience humaine crĂ©e l’univers et l’observateur dĂ©termine la rĂ©alitĂ©. L’espace et le temps sont donc perçus diffĂ©remment selon les la vie qui est le point central de la rĂ©alitĂ© et du cosmos. Le Dr Robert Lanza affirme donc que si l’espace et le temps n’existe pas, la mort n’est pas une fin. À la mort physique, l’énergie de la conscience ne s’éteint pas et passe dans un univers parallĂšle, car la vie est compte sur la physique quantique pour mettre en Ă©vidence les particules qui se dĂ©placent dans le champ de la conscience. Elles sont le lien entre mort et les univers parallĂšles. Rappelons que la physique s’occupe de l’infiniment petit et repose sur les probabilitĂ©s et non la universPour rĂ©sumer trĂšs schĂ©matiquement, une particule peut se trouver Ă  deux endroits en mĂȘme temps . Comme nous sommes constituĂ©s de ce cas, ne pourrions-nous pas ĂȘtre Ă  deux endroits en mĂȘme temps ou dans un nombre infini d’univers parallĂšles ?La mort n’est pas une finQue la mort n’existe pas ou qu’elle existe, cette thĂ©orie prend la forme d’un questionnement Ă©sotĂ©rique. Elle cherche Ă  relier la science et la spiritualitĂ©, qui campe chacune sur ses positions. En attendant la preuve scientifique, on peut mettre tout le d’accord avec la dĂ©finition de la son entretien nommĂ© L’acceptation de soi », Franck Lopvet se dĂ©finit comme un clairvoyant. Il dĂ©couvre cette capacitĂ© Ă  18 ans, en faisant du porte-Ă -porte pour payer ses Ă©tudes. Il comprend alors qu’il a la capacitĂ© de se connecter Ă  la structure Ă©nergĂ©tique de chacun de ses clients. En se reliant avec celle-ci, son corps reçoit les informations contenues dans la matiĂšre et le vide qui composent Ă©chos renvoyĂ©s dans l’ vivons dans un monde vibratoire fait de frĂ©quences et d’énergie qui forme un champ Ă©lectromagnĂ©tique ou une aura autour de tout ĂȘtre vivant ou de tout objet de la planĂšte Terre. Chaque frĂ©quence Ă©mise est un ordre donnĂ© Ă  l’univers de crĂ©er une situation qui nous permet de vivre cette frĂ©quence. Quand la structure Ă©nergĂ©tique bouge grĂące Ă  une nouvelle expĂ©rience, c’est la vie qui bouge. En croyant Ă  la structure ou Ă  la sphĂšre Ă©nergĂ©tique, il a longtemps cherchĂ© une validation auprĂšs des autres avant d’assumer son propre systĂšme de croyances, notamment en affirmant que la mort n’est pas une fin. D’ailleurs, Einstein n’a attendu aprĂšs personne pour Ă©tablir la thĂ©orie de la relativitĂ©. En rĂ©sumĂ©, vivre c’est Ă©mettre des vibrations et gĂ©nĂ©rer un champ Ă©lectromagnĂ©tique et de l’énergie. Ces Ă©missions transforment le relatif dans lequel vous vivez. Ce dernier est un relatif oĂč vous percevez les objets par rapport Ă  leur exemple, si vous vivez dans un monde blanc, vous ne saurez qu’il est blanc que s’il y a du vivons dans une illusionNous prenons conscience de notre vie en mĂȘme temps que nous prenons conscience de la mort qui vient la limiter. Parce que la rĂšgle sur cette planĂšte est simple vous expĂ©rimentez vos croyances, et vous construisez votre rĂ©alitĂ©, autrement dit votre .En fait, la question est de savoir que la mort n’est pas une fin. Franck Lopvet avance que nous sommes des entitĂ©s divines anciennes ou avancĂ©es capables de maĂźtriser les thĂ©ories gĂ©nĂ©tiques. Nous avons juste oubliĂ© que nous sommes les crĂ©ateurs de la rĂ©alitĂ© que nous expĂ©rimentons vie est un jeu !Dans des temps reculĂ©s, nous avons investi la Terre pour expĂ©rimenter un relatif. Nous avons crĂ©Ă© des sphĂšres de vie Ă  l’image de cette planĂšte. AprĂšs avoir crĂ©Ă© et investi des corps physiques, qui nous ont servi de vĂ©hicules pour arriver. Et, nous avons commencĂ© Ă  avons crĂ©Ă© des personnages dans lesquels nous avons instillĂ© la peur de mourir juste pour qu’il reste en vie et que le jeu continue. À chaque fois qu’un personnage meurt, le jeu repart Ă  zĂ©ro et il faut en recrĂ©er un nouveau. La rĂšgle du jeu consiste Ă  jouer Ă  la vie, mais en oubliant que nous en sommes les peur de mourirCes entitĂ©s continuent Ă  observer le jeu dans lequel nous sommes engagĂ©s depuis des millĂ©naires en pensant que la mort n’existe pas. Le jeu va si loin que nous sommes persuadĂ©s que nous nous rĂ©sumons Ă  notre corps et que la mort n’est qu’une fin. Nous avons mĂȘme peur de mourir alors que nous sommes en quelques sortes des dieux crĂ©ateurs et que la mort n’est qu’une mort n’est qu’une illusion. En rĂ©alitĂ©, nous sommes constituĂ©s d’une partie invisible et cette part de nous est Ă©ternelle, car elle ne subit pas l’influence de l’espace . Nous ne perdons que notre corps physique qui lui y est soumis. Alors, profitons du jeu, et vivons notre vie, c’est aussi simple que cela !On peut choisir entre l’ombre ou la plus, que nous disposons de l’aide des anges qui sont Ă  notre service et qui se chargent de nous aimer et nous sauver. Ils sont l’intermĂ©diaire entre les entitĂ©s et les humains. Ces entitĂ©s ne se sont pas incarnĂ©es dans la matiĂšre, elles ont fait le choix de l’amour en Ă©tant du cĂŽtĂ© de Dieu. Alors que nous humains, nous sommes autonomes et disposons de notre libre pouvons choisir entre Dieu et diable, l’ombre et la lumiĂšre ou encore l’amour et la vie, la mort et les univers parallĂšles !En tant que crĂ©ateurs, nous pouvons polariser notre pensĂ©e pour crĂ©er de la matiĂšre, une multitude de corps dans le mutivers en simultanĂ©. Cela nous permet de vivre des expĂ©riences de vie indĂ©pendantes les unes des autres pour recueillir des informations qui vont aider nos diverses mort et mondes parallĂšle sont des notions indissociables. Ces expĂ©riences se dĂ©roulent Ă  la fois il y a 2 000 ans ou dans 2 000 ans. Le partage de l’information se fait pendant le sommeil, Ă  travers les rĂȘves. Une pensĂ©e Ă  nos amis Arnaud et Romain Gorlier, Candice et Jackson qui sont partis trop vite dans un autre monde et Ă  mes proches disparus


Cesderniers jours, une théorie conspirationniste laissant entendre que les pandas n'existent pas a pris de l'ampleur sur le réseau social chinois TikTok. Et si les pandas n'existaient pas ? Cette théorie absurde déchaßne les foules, notamment la jeune génération, sur le
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mortn'existait pas, pas plus d'ailleurs que la psychanalyse. Et de deux choses l'une: — Ou bien la psychanalyse n'est qu'un ramassis de notions dispa-rates Ă©culĂ©es par l'usage, qu'on peut employer en suivant les fluctua-tions de l'idĂ©ologie Ă  laquelle nous sommes assujettis et

Le dĂ©ni de la mortPatrick Baudry Professeur de sociologie UniversitĂ© Bordeaux 3 Le dĂ©ni de la mort est une notion introduite par Louis-Vincent Thomas. Il m’a semblĂ© important de prĂ©ciser ce qu’elle signifie dans la mesure oĂč elle me semble mal comprise, et surtout que, depuis cette mauvaise comprĂ©hension, elle vient servir Ă  l’occultation des travaux de Thomas, Ă  sa rĂ©duction et Ă  son oubli. On essaiera ici de rester calme. Mais il faut tout de mĂȘme souligner que ce processus de mise en disparition d’un auteur majeur au prĂ©texte d’une expression incomprise et de la pseudo explication d’un processus historique qui justifierait de la nĂ©cessitĂ© de son dĂ©passement est proprement scandaleux. Je ne ferai pas ici la liste des personnes qui croient pouvoir citer Thomas avec cette seule expression », et pouvoir, dans le mĂȘme temps, puisque la thĂšse du dĂ©ni de la mort serait obsolĂšte, justifier sa mise en disparition. Une notion s’élabore. Elle ne tient pas d’une astuce verbale. Elle a vocation d’analyse. Elle n’est pas qu’un mot qu’on voudrait imposer avec la prĂ©tention de saisir tout momentanĂ©ment une Ă©poque, ou plus prĂ©tentieusement le tout d'une sociĂ©tĂ©. Elle a pourtant intention de comprendre une logique et d’analyser des tendances fortes, de rendre compte de structures. Elle n’est pas rĂ©ductible donc au sentiment d’un auteur qui croirait pourvoir interprĂ©ter des phĂ©nomĂšnes et les lier Ă  sa guise pour en produire une apparence qui devrait convaincre. Elle est une mise au travail d’une idĂ©e qui n’est pas qu’une opinion. L’opinion peut croire qu’elle a raison et qu’elle aura raison des faits » qu’elle aurait enregistrĂ©s. L’idĂ©e peut en sa formulation sembler pĂ©remptoire, mais elle n’est pas autoritĂ© qui se dĂ©guise en science, Ă©vidence qui se donne comme enquĂȘte, bon sens qui se reconstruit en audace ou critique. L’idĂ©e appelle Ă  sa propre discussion, interroge le pĂ©rimĂštre de sa validitĂ©, s’inquiĂšte de sa genĂšse mĂȘme, doute radicalement de sa fondation. Elle porte sur le rĂ©el d’une sociĂ©tĂ©, et ne s’arrange pas des commoditĂ©s de conversation sur des rĂ©alitĂ©s. Chez Louis-Vincent Thomas, le dĂ©ni de la mort est non pas affirmĂ© comme une vĂ©ritĂ©, mais il constitue un point de vue perceptif permettant l’agencement d’une discussion. Limiter toute l’Ɠuvre de Thomas Ă  une expression, c’est oublier que ses travaux se poursuivent jusque dans les annĂ©es 1990. Et que dans La Mort en question, par exemple, Thomas parle de mort retrouvĂ©e ». Mais cela sans pour autant cesser d’interroger un escamotage qui se poursuit. Le dĂ©ni dans le rĂ©el ConsĂ©quence et finalement cause Ă  la fois d’une mort interdite » comme le disait Philippe AriĂšs, la diminution des solidaritĂ©s devant la mort, autour du mourant et autour du dĂ©funt, met Ă  mal l’élaboration de la souffrance et l’expression nĂ©cessaire du deuil. Louis-Vincent Thomas opposait des sociĂ©tĂ©s Ă  accumulation des hommes » les sociĂ©tĂ©s nĂ©gro-africaines aux sociĂ©tĂ©s occidentales Ă  accumulation des biens ». La montĂ©e de l’individualisme associĂ© Ă  la compĂ©tition et Ă  la recherche du profit, la domination des valeurs de consommation et de production, et l’hĂ©gĂ©monie d’une Science et d’une Technique donnant l’espoir fou d’une mort vaincue ou qui pourrait se ravaler au rang de la maladie, Ă©taient selon lui les sources d’un dĂ©ni de la mort. Faire comme si la mort n’existait pas ou surtout comme si elle n’avait aucune importance, caractĂ©rise une sociĂ©tĂ© Ă  la fois en panne de sens et de solidaritĂ©. Bien plus que la peur ou que l’angoisse de mort qui sont universelles et que les sociĂ©tĂ©s traditionnelles mettent en scĂšne en Ă©laborant un rapport collectif Ă  la mort et aux dĂ©funts, c’est ce dĂ©ni dans le rĂ©el qui marque la modernitĂ©. Il ne s’agit plus d’un dĂ©ni symbolique comme dans les sociĂ©tĂ©s traditionnelles. En s’affrontant Ă  la finitude, ces sociĂ©tĂ©s agencent une transcendance elles mettent la mort Ă  distance, et construisent dans cette distanciation nĂ©cessaire toute l’humanitĂ© d’un rapport Ă  l’impensable qui fonde la communautĂ©. Chez nous cette distanciation fait dĂ©faut, et ne restent plus que les possibilitĂ©s d’une esquive ou d’une intĂ©gration mortifĂšre de la mort dans la vie leur disjonction absurde ou leur dangereuse confusion. En faisant l’économie d’une socialisation de la mort, du mourir et de l’espace des dĂ©funts, c’est la socialisation de l’existence elle-mĂȘme que l’on diminue. TechnicitĂ© et professionnalisation de l’approche du malade ou du mort, diminuent l’efficacitĂ© des rĂ©seaux de sociabilitĂ©. Au plan du sens, c’est l’élaboration des rapports sociaux qui se trouve aussi bien menacĂ©e. Tandis que l’imaginaire se rĂ©fugie dans le scĂ©nario d’une Toute-puissance narcissique, la construction symbolique semble enrayĂ©e du fait mĂȘme de la disjonction entre vie et mort. Disjonction qui n’a pas seulement comme effet de cacher la mort comme on le dit, mais de produire la confusion de la vie et de la mort, de la souffrance et de la jouissance, du risque de mourir et de la sensation » de vivre. La mort qui n’est plus situĂ©e en une place, envahit vite toute l’existence. Jean Baudrillard l’a bien dit Notre mort Ă  nous, c’est quelqu’un qui fout le camp ». A partir d’une situation aussi faible, que peut-on faire si ce n’est tenter de gĂ©rer des croyances incroyables avec des pratiques forcĂ©ment mal adĂ©quates? J’oserai dire ceci nous avons rĂ©ussi Ă  tout produire de ce qui nous a logiquement, et Ă  prĂ©sent logistiquement, sĂ©parĂ©s d’une mise en rapport avec les dĂ©funts. Nous avons inventĂ© la mort comme Ă©vĂ©nement Ă  gĂ©rer individuellement, le souci de la tombe Ă  choisir de façon personnelle, la cĂ©rĂ©monie Ă  orchestrer entre soi, tout cela en dehors de l’impĂ©ratif culturel d’une sĂ©paration d’avec les morts et du remaniement symbolique qu’oblige cette sĂ©paration. L’enjeu de fond c’est l’institution culturelle devant la limite de la mort. Jacques Derrida parle d’une frontiĂšre il insiste avec ce mot, alors qu’il s’agit dĂ©finitivement d’une limite. La mort n’a jamais Ă©tĂ© une frontiĂšre » pour d’autres cultures, et elle ne peut jamais l’ĂȘtre pour aucune culture fondamentale, donc pour nous aussi. L’évĂ©nement de la mort ne se traite pas comme une malheureuse disparition, mais bien comme un traumatisme qui touche Ă  la fois la personne et la sociĂ©tĂ© et, aussi bien, les survivants et le mort. Ainsi peut-on comprendre ce qu’écrit Henri Michaux sous forme de fiction » dans Au Pays de la Magie Il est des morts embarrassĂ©s, malades. Il en est qui deviennent fous. Ici entrent en scĂšne les Psychiatres pour morts. Leur tĂąche est d’orienter les malheureux, de les guĂ©rir des troubles que la mort leur apporta. » Et Michaux ajoute Cette profession demande beaucoup de dĂ©licatesse.» De mĂȘme faut-il beaucoup de dĂ©licatesse culturelle pour que le vivant se sĂ©pare du mort, et qu’il entre dans la possibilitĂ© de remanier un rapport modifiĂ©. Remaniement qui ne le concerne pas lui seulement en son for intĂ©rieur. Mais qui touche Ă  la place qu’il a Ă  occuper autrement lui-mĂȘme, dans sa relation aux autres gĂ©nĂ©rations. On se situe ici Ă  la croisĂ©e de la personne et de la culture, au croisement du psychique et du social, et l’on pourrait dire au lieu mĂȘme de ce qui fait culture » pour le sujet. La ritualitĂ© funĂ©raire, quelles que soient ses formes de mises en scĂšne, constitue fondamentalement une dĂ©fense culturelle » au sens oĂč Georges Devereux employait cette expression. Ce travail culturel que constitue le deuil — Ă  la fois Ă©preuve et soutien, affliction et intelligence » de vie — est d’autant plus complexe et comprend d’autant plus d’enjeux sociaux en sociĂ©tĂ© nĂ©gro-africaine que la personne qui meurt est bien une personne et non pas seulement un individu ». Une personne plurielle, qui comprend toujours de l’autre visible et invisible en elle-mĂȘme. Plusieurs reprĂ©sentations du corps, plusieurs Ăąmes, plusieurs esprits, et plusieurs rapports aux morts et aux ancĂȘtres... Le nom, le souffle, le double construisent aussi une personnalitĂ© complexe et cohĂ©rente qui prend sens dans les rĂ©seaux de participations, de correspondances et d’oppositions oĂč elle est situĂ©e. Toutefois, nous autres modernes, sommes-nous si sĂ»rs de notre stricte individualitĂ©? La mort comme horizon La conception que les sociĂ©tĂ©s traditionnelles ont de la mort, n’a rien de la sinistre fin ou de la dĂ©risoire finition » dont il faudrait aujourd’hui avoir individuellement maĂźtrise, cela dans la droite ligne d’un dĂ©ni de la mort nullement dĂ©passĂ©; ni rien non plus de la grandiloquence de la grande question » philosophique, que, bien entendu, seule la » philosophie saurait justement aborder. On peut se demander avec quel aveuglement Jacques Derrida qui pouvait oser dire Ă  Cerisy qu’AriĂšs et Thomas Ă©taient des crĂ©tins », peut Ă©crire que Thomas veut rĂ©soudre le problĂšme de la mort, ni plus ni moins », et parler au sujet d’une anthropologie de niaiseries de prĂ©dication comparatiste ». On peut aussi s’interroger sur le sens qu’il faudrait donner au reproche que fait Derrida Ă  AriĂšs et Thomas de ne s’ĂȘtre pas demandĂ© ce que la mort est », et sur le sens de son contenu. Non seulement il est douteux que des chercheurs qui auront si longuement travaillĂ© sur cette question ne se soient pas — parce qu’ils Ă©taient historien ou anthropologue, c’est Ă  dire sans capacitĂ© de penser finalement?! — posĂ© la moindre question Ă  son propos. C’est Ă  dire aussi bien sur le sens du travail qu’ils accomplissaient. La partition que fait Derrida entre philosophie et sciences humaines est Ă©videmment navrante, par sa prĂ©tention et l’obscurantisme positiviste reconduit qui s’y profilent. Mais le contenu du reproche — ne pas s’ĂȘtre posĂ© la question Qu’est ce que la mort? » —, relĂšve bien d’une position et non pas du tout d’une profondeur ou d’une vĂ©ritĂ© depuis laquelle pourrait se juger des travaux dont il faudrait d’emblĂ©e dĂ©cider de l’infĂ©rioritĂ©. Il s’agit en fait d’attitude Ă©thique, comme le dit bien Jean-Marie Brohm ou on indexe la vie sur la mort, ou la mort sur la vie et la survie; [...]; l’inachĂšvement sur l’achĂšvement ultime le rien, ou l’achĂšvement provisoire sur l’inachĂšvement Ă©ternel le quelque chose toujours-Ă -advenir qui dĂ©borde la mort.» L’anthropologie de la mort de Thomas est profondĂ©ment vitaliste. Et les sociĂ©tĂ©s africaines dont il parle aussi bien. Tel n’est pas le cas de nombre de discours sur la mort qui prolifĂšrent aujourd’hui et qui nous enjoignant pour notre bien d’accepter la mort, nous engage vers des voies sinistres. Tel n’est pas le caractĂšre Ă©mergeant de nombre d’études qui croient braver le tabou social ». Tel n’est pas le cas, dirais-je encore, d’une thanatologie officialisĂ©e et mĂ©diatisĂ©e qui veut s’approprier les travaux de Louis-Vincent Thomas en un bref rappel Ă©logieux, pour mieux s’en dĂ©barrasser. PrĂ©cisons si Thomas peut Ă©crire, sans aucune naĂŻvetĂ© nostalgique que les sociĂ©tĂ©s dites traditionnelles trouvent une rĂ©solution des problĂšmes de la mort », c’est Ă©videmment comparativement qu’il faut le comprendre. Et donc ce qu’il s’agit de comprendre c’est une vision de l’existence et de la vie oĂč la mort n’est pas ce qu’elle devient dans un monde occidental c’est Ă  dire la frontiĂšre Ă  passer chacun l’un aprĂšs l’autre. La rĂ©solution en question ne signifie nullement que Thomas croit que ça va s’arranger », comme le pense Derrida. Il s’agit d’attaquer la logique socio-politique du dĂ©ni de la mort non pas une sentimentalitĂ© comme je l’ai dĂ©jĂ  dit, mais un dispositif structurel auquel Derrida ne semble pas avoir compris grand chose il croit qu’il s’agit d’une affirmation imprudente ». Or nous ne sommes nullement sortis du refus de la limite que signifie ce dĂ©ni, et la fragilisation du rapport aux dĂ©funts ne saurait beaucoup nous y aider. En parlant d’une anthropologie vitaliste, j’ai bien sĂ»r conscience de paraĂźtre naĂŻf. Moi aussi, je croirais peut-ĂȘtre que ça va s’arranger... Moi aussi, comme celui Ă  qui je dois ma formation et que chercherais ici Ă  dĂ©fendre avec un zĂšle peut-ĂȘtre ambigu, je serais candide. Car que valent les rites des primitifs », que pĂšsent conceptuellement ces cultures en face du Dasein et son ĂȘtre pour la fin »? Eh bien ils valent exactement de leçons pour nous protĂ©ger de notre folie. La question principale n’est pas de savoir ce qu’est la mort, mais ce que nous faisons des morts, et aussi bien ce qu’ils font de nous. C’est au travers de la ritualisation du rapport aux dĂ©funts, que la mort fait sens, ou ne fait pas sens. Les spiritualismes d’illuminĂ©s qui se rencontrent aujourd’hui tĂ©moignent bien de la faillite qui menace la construction de l’espace des morts. On voudrait encore voir ceux qui ne sont plus, communiquer avec eux. Il ne s’agit pas seulement de deuils pathologiques, mais de l’affaiblissement de dĂ©fenses culturelles ». Au lieu d’articuler symboliquement le monde des morts avec notre monde, nous serions rendus Ă  l’obligation, faute d’autres moyens, d’aller vers eux pour qu’ils nous aident Ă  demeurer ici. Sous couleur d’une acceptation de la mort et d’une peur du trĂ©pas qui serait enfin maĂźtrisĂ©e » toujours la mĂȘme chanson, c’est un engagement sinistre vers la fin de l’existence qui se produit. On veut mordre sur le territoire de la mort, mais c’est la mort qui envahit l’existence, faute de rĂ©gulations signifiantes qui distancient les dĂ©funts et les laissent ĂȘtre Ă  leur place. Ou je dirais que l’on harcĂšle les morts faute de savoir en quelle place se tenir soi-mĂȘme. On parle beaucoup de LumiĂšre » pour dire le savoir qu’on aurait, ou qu’on devrait avoir, sur les choses Ă©nigmatiques, sur l’invisible qu’il faudrait Ă©clairer, sur l’opaque qu’il faudrait rendre transparent. Mais est-ce, pour un sociologue, user mal des connaissances des philosophes que de rappeler ce qu’écrit Jean-Luc Marion sur un trop de lumiĂšre EcrasĂ©e de lumiĂšre, la chose s’obscurcit d’autant. Non qu’elle disparaisse Ă  la vue — mais parce que aucun monde ne l’accueille, et parce qu’elle n’en mĂ©nage aucun.» Devant cette manipulation d’un entre-deux mondes qui refuserait de se savoir en tant que tel, devant la volontĂ© de produire, de rĂ©aliser concrĂštement un seul et mĂȘme monde oĂč vivants et morts seraient co-prĂ©sents, comment ne pas rappeler cette mise en garde Rien ne menace tant l’homme que de ne pas savoir en quel retrait il lui revient de demeurer ». VoilĂ  ce que peut signifier le vitalisme au sens oĂč je l’entends. Non pas une positivisation sotte de la vie », mais une prudence qui ne serait pas animĂ©e du seul souci de la sĂ©curitĂ©. Une prudence qui, bien au contraire, fait accueillir l’autre, l’autre dĂ©funt, et l’altĂ©ritĂ© que dessine le visage de tout homme. Le lien qui s’y oblige. Il existe une sociologie simple qui veut Ă©tudier les tendances qu’elle constate. Une tendance » existe en vĂ©ritĂ© depuis longtemps nous portant Ă  accepter la mort, et Ă  en prĂ©voir l’amĂ©nagement. C’est Ă  notre propre cercueil qu’il faut songer. C’est aussi de notre maniĂšre de mourir qu’il faut se prĂ©occuper. La tendance que la sociologie de l’individu » constate, existe depuis plusieurs dĂ©cennies. Dans les annĂ©es 1970, Jean Baudrillard parlait des motels suicide ». L’idĂ©e pouvait sembler incongrue et l’on pouvait se demander si l’essayiste » n’avait pas inventer de toutes piĂšces leur existence. L’idĂ©e pourrait aujourd’hui sembler normale et l’on peut se demander s’il ne faudrait pas programmer la date de son propre dĂ©cĂšs en l’inscrivant dans son agenda. Baudrillard expliquait que le systĂšme » n’a plus au fond besoin de nous. TĂ©moins, ces tĂ©lĂ©viseurs qui restent toujours allumĂ©s dans des chambres d’hĂŽtel pourtant sans clientĂšle. Bien loin donner sa place Ă  un individu acteur », le systĂšme » nous enjoint de demander notre propre disparition. Et cela comme s’il accĂ©dait Ă  notre demande, comme s’il rĂ©pondait Ă  notre aspiration ». De fait, il y a un aspirateur. Patrick Baudry Professeur de sociologie UniversitĂ© Bordeaux 3 Date de crĂ©ation2013-08-09 Date de modification2013-10-25
Ily a au fond de nous un instinct puissant qui nous dit que notre vie ne finit pas avec la mort. Cette soif de vie a trouvĂ© sa rĂ©ponse rĂ©elle et Jusqu'Ă  un passĂ© rĂ©cent, le cimetiĂšre au Ă©tait rĂ©uni l'ensemble d'une famille Ă©tait le lieu de destination Ă©vident de son propre corps aprĂšs sa propre mort. Aujourd'hui, cela ne va plus de soi... AFP/ANDRE DURAND Le tabou de la mort est un fait contemporain. Parmi les questions qu'il soulĂšve et auxquelles il semble de plus en plus difficile de rĂ©pondre "OĂč vais-je me faire enterrer? OĂč enterrer mon pĂšre, ma mĂšre?" La rĂ©ponse allait encore de soi dans un passĂ© rĂ©cent, plus aujourd'hui... Pour quelle raison? Le rattachement Ă  une territorialitĂ© n'est plus une Ă©vidence, en effet, et la mort n'y Ă©chappe pas. Jusqu'Ă  un passĂ© rĂ©cent, disons avant la deuxiĂšme guerre mondiale, le cimetiĂšre oĂč Ă©tait rĂ©uni l'ensemble d'une famille Ă©tait forcĂ©ment le lieu de destination de son propre corps aprĂšs sa propre mort. On n'avait mĂȘme pas Ă  y penser. Il Ă©tait au bout du village, c'est lĂ  qu'on serait un jour. Tout ceci n'est plus une Ă©vidence. Ce phĂ©nomĂšne tient Ă  plusieurs raisons qui se conjuguent l'urbanisation - nous sommes passĂ©s de la sociĂ©tĂ© du village Ă  celle de l'agglomĂ©ration urbaine ; l'Ă©clatement des familles ; le fait que la profession exercĂ©e ne se fait plus dans le pĂ©rimĂštre du lieu de naissance, les dĂ©placements devenant la rĂšgle. Un jour, vous ĂȘtes mutĂ© Ă  Tokyo, le lendemain Ă  Metz... Tout devient plus compliquĂ©. VoilĂ  pour les aspects socio-dĂ©mographiques, les transformations objectives des modes de vie. Au-delĂ , qu'est-ce que cela traduit de notre rapport Ă  la mort?Notre sociĂ©tĂ©, c'est une banalitĂ© de le dire, ne se penche plus beaucoup sur la mort. Plus tard on y pense, mieux c'est. L'essor de la crĂ©mation tient aussi Ă  cela, d'ailleurs, entre autres raisons. On n'est plus attachĂ© Ă  un territoire, donc cela fait moins de sens d'ĂȘtre enterrĂ© Ă  tel ou tel endroit. Le lieu d'inhumation a moins de signification que par le passĂ©. Jusqu'Ă  ce qu'on interdise, il y a quelques annĂ©es, la possibilitĂ© de conserver l'urne chez soi, on pouvait de la sorte disposer de ses cendres comme on le voulait, ce qui rendait la mort comme hors lieu, hors du cimetiĂšre, lequel est aussi un espace collectif. On pouvait se dire "Le lieu des morts n'est pas celui de mon mort". Symptomatique d'un certain dĂ©sarroi social. Ramener le mort chez soi, c'est aller contre la rĂšgle fondamentale de la ritualitĂ© funĂ©raire, qui veut qu'on se sĂ©pare des morts. Ce dĂ©tachement de la territorialitĂ© est rĂ©cent, dites-vous. Oui, un saut a Ă©tĂ© franchi rĂ©cemment, mĂȘme s'il se prĂ©parait sans doute de longue date, et on peut le voir, lĂ  encore, Ă  travers la crĂ©mation. L'Eglise catholique a levĂ© l'interdiction de la crĂ©mation aprĂšs la deuxiĂšme guerre mondiale, relativement rĂ©cemment, donc. Dans les annĂ©es 1970, personne n'aurait alors imaginĂ© qu'elle progresserait comme elle l'a fait Ă  partir des annĂ©es 1990. Aujourd'hui, un peu plus d'un Français sur deux l'envisage. Dans les annĂ©es 1970 et 1980, la crĂ©mation relevait d'une certaine vision du monde, d'une posture militante. A prĂ©sent, elle n'apparaĂźt plus comme un choix diffĂ©renciĂ© mais comme un option qui dĂ©coule aussi de ce dĂ©tachement du territoire et de cette logique d'urbanisation qui caractĂ©rise notre culture globale. On trouve des maisons funĂ©raires mĂȘme hors des grandes villes, mĂȘme Ă  Sainte-Foy-la-Grande ! On peut se dire que c'Ă©tait rassurant, en quelque sorte, de savoir que l'on reposerait Ă  tel endroit un jour... Qu'engendre cette incertitude nouvelle?Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement La ritualitĂ© funĂ©raire n'est pas seulement une coutume, elle agit aussi sur l'Ă©quilibre socio-psychique des personnes. Elle s'inscrit dans notre mĂ©moire collective. Ces changements nous questionnement Ă©videmment trĂšs profondĂ©ment par rapport Ă  notre propre finitude, nos relations avec nos proches... Comment pourra-t-on Ă©tayer un souvenir s'il n'est plus rattachĂ© Ă  un lieu, transmettre une mĂ©moire familiale? Autant de questions qui se posent. Nous faisons comme si tout ceci tout Ă©tait indiffĂ©rent, mais ce n'est pas vrai. Nous ne sommes pas indiffĂ©rents Ă  notre propre devenir. Nous avons besoin de nous reprĂ©senter cet irreprĂ©sentable et nous ne pouvons pas faire n'importe quoi de notre propre corps, dans l'indiffĂ©rence de la souffrance de nos proches. Une Ă©volution notable, par ailleurs des entreprises funĂ©raires proposent de plus en plus, sur leur site Internet, d'aller se recueillir virtuellement, en photo, sur la tombe d'un proche, d'aller visiter le cimetiĂšre, de payer des fleurs qui y seront dĂ©posĂ©es... On met au point des services censĂ©s combler la distance physique "Je suis Ă  Bordeaux, mon pĂšre est enterrĂ© Ă  Strasbourg..." La ritualitĂ© funĂ©raire serait donc moins importante, aux yeux des Français?Pas du tout, et c'est aussi toute la question. La Toussaint, on le voit bien, reste un jour trĂšs important c'est l'un des jours oĂč il y a le plus de circulation en France, ce qui veut dire que les gens se dĂ©placent. C'est aussi l'un des jours oĂč l'on achĂšte le plus de fleurs. Ce n'est donc pas du tout indiffĂ©rent. Le fait de ne plus savoir oĂč l'on va ĂȘtre enterrĂ© est plus marquĂ© Ă  la ville qu'Ă  la entendu. Dans les villages, on est encore enterrĂ© de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration et on y trouve encore une prĂ©sence des signes sociaux de la mort, une sonoritĂ© le clocher du village, le glas..., qu'on n'a plus en ville, oĂč la mort n'est plus perceptible. Voyez le corbillard et l'Ă©cart de culture entre ce qu'on peut en voir aujourd'hui et ce qui en est montrĂ©, par exemple, dans Le Corbeau, le film de Clouzot, qui ne date pas non plus du Moyen Age ! Tout le village qui processionne derriĂšre le corbillard tirĂ© par des chevaux... Dans mon enfance, le corbillard Ă©tait un vĂ©hicule noir qui roulait lentement en bordure du trottoir, n'occupait pas le centre de la chaussĂ©e. Aujourd'hui, il se mĂȘle Ă  la circulation, comme les autres vĂ©hicules. La mort Ă©tait inscrite dans le paysage, dans l'espace partagĂ©, elle ne l'est plus. ConsĂ©quence de son refoulement?Oui, ou de son dĂ©ni. Le grand anthropologue Louis-Vincent Thomas parlait, lui, de "dĂ©ni de la mort", expression qui ne signifiait pas seulement le refus ou la peur de la mort mais le fait de faire comme si elle n'existait pas, n'avait aucune importance. Attitude encore plus Ă©trange que la simple peur ou le refus, et qui nous est contemporaine, car elle n'a jamais existĂ© auparavant, Ă  aucun moment de l'Histoire. Or notre rapport Ă  la vie est en rapport Ă  la mort. Quand les choses ne sont plus parlĂ©es, plus signifiĂ©es, quand tout a l'air flottant, incertain, on perd des repĂšres essentiels. On peut aussi s'interroger, en matiĂšre de refoulement, sur la gĂ©nĂ©ralisation des cimetiĂšres pĂ©riurbains, crĂ©es dans les annĂ©es 1980, qui sont souvent des lieux isolĂ©s, Ă  l'Ă©cart de la ville, et esthĂ©tiquement, situĂ©s dans des zones de relĂ©gation, entre le centre commercial et la dĂ©chetterie. Vous avez des panneaux oĂč celle-ci cĂŽtoie le crĂ©matorium, vous devez passer, pour y accĂ©der, par une montagne de pneus crevĂ©s ! Ce qui peut pousser Ă  s'interroger sur la façon dont les vivants traitent les morts. Pourquoi un tel manque de soin? Patrick Baudry est l'auteur de La Place des morts L'Harmattan, et Pourquoi des soins palliatifs ? Ă©ditions ChĂątelet-Voltaire, 2013 Patrick Baudry est l'auteur de La Place des morts L'Harmattan, et Pourquoi des soins palliatifs ? Ă©ditions ChĂątelet-Voltaire, 2013 Delphine Saubaber Les plus lus OpinionsLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne Rosencher
Etsi la mort n'existait pas - Le film PubliĂ© le 18 mai 2019 par Lila. Partager cet article. Repost 0. S'inscrire Ă  la newsletter. Pour ĂȘtre informĂ© des derniers articles, inscrivez vous : Vous aimerez aussi : 22 mĂ©diums tĂ©moignent. L'infinie puissance du cƓur
Citations â€ș Vie â€ș Au fond, si la mort n'existait pas, la vie perdrait son caractĂšre comique. Citation sur la vie de Romain Gary Au fond, si la mort n'existait pas, la vie perdrait son caractĂšre comique. Romain Gary est l'auteur de la citation sur la vie "Au fond, si la mort n'existait pas, la vie perdrait son caractĂšre comique.". Romain Gary est Ă©galement l'auteur des citations Vous ne pouvez pas attendre de la vie d'avoir un sens. Vous devez lui en donner un. Je vois la vie comme une grande course de relais oĂč chacun de nous avant de tomber doit porter plus loin le dĂ©fi d'ĂȘtre un homme. Avec l'amour maternel, la vie nous a fait Ă  l'aube une promesse qu'elle ne tient jamais. La vĂ©ritĂ©, c'est qu'il y a une quantitĂ© incroyable de gouttes qui ne font pas dĂ©border le vase. C'est toujours dans les yeux que les gens sont les plus tristes. Je sais que la vie vaut la peine d'ĂȘtre vĂ©cue, que le bonheur est accessible, qu'il suffit simplement de trouver sa vocation profonde, et de se donner Ă  ce qu'on aime avec un abandon total de soi. DĂ©jĂ  l'humour Ă©tait pour moi ce qu'il devait demeurer toute ma vie une aide nĂ©cessaire, la plus sĂ»re de toutes. Plus on a rien et plus on veut croire. Parce qu'on ne peut pas vivre sans quelqu'un Ă  aimer. La vie est pavĂ©e d'occasions perdues. J'ai gagnĂ© beaucoup de batailles dans ma vie, mais j'ai mis beaucoup de temps Ă  me faire Ă  l'idĂ©e qu'on a beau gagner des batailles, on ne peut pas gagner la guerre. Il ne faut pas avoir peur du bonheur. C'est seulement un bon moment Ă  passer. Les cauchemars, c'est ce que les rĂȘves deviennent toujours en vieillissant. Les chemins qui mĂšnent Ă  la libertĂ© et Ă  la dignitĂ© humaine passent par bien des abĂźmes et ne sauraient donc mener d’un seul coup aux sommets. La mĂ©decine doit avoir le dernier mot et lutter jusqu'au bout pour empĂȘcher que la volontĂ© de Dieu soit faite. J'Ă©tais tellement heureux que je voulais mourir parce que le bonheur il faut le saisir pendant qu'il est lĂ . Je tiens pas tellement Ă  ĂȘtre heureux, je prĂ©fĂšre encore la vie. Le bonheur, c'est une belle ordure et une peau de vache et il faudrait lui apprendre Ă  vivre. Quand on a envie de crever, le chocolat a encore meilleur goĂ»t que d'habitude. C'est pas nĂ©cessaire d'avoir des raisons pour avoir peur. Copyright © 2022 . Tous droits rĂ©servĂ©s. CGU
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