/ / VOIR LES ACTIONS La Border Disease est une maladie virale contagieuse ovine. C’est l’équivalent de la chez les bovins. C’est une maladie très souvent diagnostiquée et qui engendre de lourdes pertes techniques brebis vides, avortements, pertes d’agneaux, … et financières sur le cheptel ovin alors qu’il existe des moyens simples pour s’en protéger. HISTORIQUE Face au nombre croissant de dossiers Border Disease en Caisse Sanitaire des Petits Ruminants du GDS64 et face aux problèmes de fertilité chez les brebis soulevés par le Centre Ovin, le GDS64 a souhaité objectiver la circulation de cette maladie dans le département. Un sondage a donc été réalisé en 2012 sur 174 troupeaux. Face aux résultats 35% d’élevages avec des laits séropositifs, dont 14% avec une circulation récente du virus, la commission ovine du GDS 64 a pris la décision de mettre en place un dépistage sur les cheptels ovins adhérents, laitiers et allaitants du département. Ce dépistage généralisé a commencé en 2013. En 2015, le dépistage a évolué en permettant aux élevages connus avec un passage du virus d’objectiver, ou non, la persistance de la maladie. Ce dépistage se fait sur les agnelles de l’année, après leur 6mois d’âge. LA MALADIE La contamination s’effectue surtout par ingestion et inhalation ou par voie utérine lors de la lutte ou de l’insémination artificielle. Deux facteurs de risques dans les troupeaux du département ont été identifiés par le GDS, la transhumance et le fait d’avoir un atelier bovin. Les SYMPTOMES décrits ne sont pas tous présents dans un même troupeau, suivant le stade de gestation de la brebis au moment du passage viral. Plus classiquement, le virus de la border affaiblit le troupeau et toutes les autres maladies deviennent plus difficiles à soigner mammites, maladies abortives . On constate – des avortements embryonnaires et un fort taux de brebis vides. Les avortements peuvent survenir aussi dans le dernier tiers de la gestation avec expulsion de fœtus plus ou moins momifiés. – des agneaux normaux, des mort-nés, des agneaux faibles et petits qui présentent des anomalies agneaux hirsutes, agneaux faibles présentant de façon plus ou moins importante des tremblements, des anomalies du squelettes, des diarrhées, mort rapide en allaitement ou au sevrage. Plus la brebis est contaminée tôt durant sa gestation, plus les effets de la maladie seront graves sur l’agneau à naître. Le DIAGNOSTIC sera confirmé par le laboratoire qui pourra isoler le virus à partir de la rate et du sang PCR. La sérologie, sur agnelles, permet aussi de mettre en évidence un passage de border. La PROPHYLAXIE est le seul moyen de lutte, tout traitement étant illusoire maladie virale. [Haut]38Puis il plaça les branches, qu'il avait pelées, dans les auges, dans les abreuvoirs, sous les yeux des brebis qui venaient boire, pour qu'elles entrassent en chaleur en venant boire. 39 Les brebis entraient en chaleur près des branches, et elles faisaient des petits rayés, tachetés et marquetés. 40 Jacob séparait les agneaux, et il mettait ensemble ce qui l'essentiel Jean-Paul Scoquart est un éleveur du Larzac qui a longtemps eu le record d’attaques de loups sur son troupeau. Retraité depuis 2 ans, il raconte l’épreuve vécue. Comment vit-on sa première attaque de loup ? On est incrédule, on ne veut pas y croire, on se dit que ce n’est pas ça, que c’est le fait d’une bande de chiens errants. Puis, il y a les traces sur les corps et l’on comprend que c’est le loup qui est passé par-là . Cela a débuté en 2014 et duré 4 ans. Il a fallu convaincre l’administration de la réalité des attaques. Ce fut aussi un très long combat… L’attaque est un choc ? Oui, on bascule dans autre chose avec la crainte que cela recommence. On se dit qu’il faut veiller la nuit, on s’inquiète, les nuits en sont écourtées. On travaille la journée en scrutant le ciel pour voir si les vautours ne tournent pas dans le ciel. C’est le signe qu’il y a pour eux des corps à déchiqueter au sol. S’installe alors un grand sentiment d’abattement personnel. Une attaque de loup, pouvez-vous la décrire ? Les gens pensent que le loup se choisit une ou deux proies, les attaque, les tue, les dévore et s’en va le ventre plein. Ce n’est pas ça. Une attaque met le troupeau en panique. Des brebis meurent de stress, le cœur bloqué par cette anxiété qui les étreint et qui empêche leur cœur de pomper. On trouve ensuite à terre, celles qui ont été égorgées. Ensuite, il y a celles qui sont mutilées avec une cuisse en moins, un anus arraché qui pend. Il y a du sang partout. Il y a quelques années, nous ne pouvions pas euthanasier les brebis blessées tant que l’expert de l’administration n’était pas venu. Il fallait avoir des preuves de l’attaque du loup Les brebis sont un animal résistant. Certaines agonisaient pendant des heures en attente de cette vérification par un agent administratif. Ensuite, on pouvait les euthanasier. Croyez-moi, cela vous remue le ventre. Oui, j’ai pleuré de voir ce résultat-là . Alors quand j’entends dire que les éleveurs cassent les pieds car ils sont remboursés de leurs brebis mortes, le raccourci est terrible. C’est comme si la souffrance de nos brebis, de nous-même n’existent pas. Dans ces moments-là , l’argent on n’en a rien à faire ! C’est rare d’entendre un éleveur reconnaître cette tristesse profonde qui s’étend en lui ? Nous vivons dans le monde rural avec le cycle de la vie et de la mort des animaux qui nous accompagnent. On a cette habitude qui fait que nous avons cette pudeur de nous taire. C’est une erreur car nous sommes des hommes avec une sensibilité comme tous les autres. Le regard de certains citadins sur le monde rural est complexe car ils ne le connaissent pas, nous jugent. Avant, dans toutes les familles, il existait un lien familial avec la ruralité. Cela s’est perdu. Comment vivre avec le loup ? J’ai, en quatre années, perdu 100 brebis et une bonne trentaine d’agneaux sur plusieurs attaques. Je sais que loup et pastoralisme ne fonctionnent pas ensemble. On nous a parlé des chiens de protection. Pour moi, on m’a dit qu’il m’en fallait 13. C’est ingérable d’autant que ce type de chien est compliqué avec les promeneurs et les chiens de ces promeneurs. Alors comment faire ? En s’épaulant entre nous les éleveurs, en restant unis et solidaires. Pire que les attaques du loup, c’est le fait de devoir se retrouver seul en pleine détresse. On n’imagine
Les inondations du sud-est de l'hexagone ont été dévastatrices. Selon le quotidien Vaucluse-Matin et France Bleu, une éleveuse du Pertuis a perdu plus de agneaux et une centaine de brebis de son cheptel dimanche 1er décembre. Les animaux sont morts, noyés dans une soudaine montée des eaux survenue au cours des intempéries du week-end. "C'est surréaliste ... pour mon équipe. Pour mes bergers c'est vraiment une catastrophe, ce sont des bêtes, des êtres vivants et on ne les élève pas pour qu'ils meurent comme ça", se désole la jeune agricultrice à France Bleu. Les cadavres ont été évacués à la pelleteuse. Selon l'agricultrice, sur agneaux nés ces deux derniers mois, seulement 150 agneaux seraient vivants. Au total, 130 litres d'eau par m2 sont tombés, l'équivalent de plusieurs mois de précipitations en une seule nuit. Depuis 1993, la commune de Pertuis n'avait plus connu d'intempéries d'une telle ampleur. L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail. Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien S’abonner à la Newsletter RTL Info
toutâge. Cette maladie affaiblit énormément les agneaux, la mort p survenir ouvant en 24h. Dans un élevage, l’apparition d’une salmonellose peut être brutale : on parle alors de forme épizootique de la maladie (Millemann et al., 2003). D’autres bactéries ont été isolées dans des cas de diarrhée. Des campylobactérioses ont
Une brebis et des agneaux illustration. — Taketo Oishi/AP/SIPA Quelle macabre découverte faite par les services vétérinaires de la Corrèze jeudi matin. Ils ont retrouvé dans une ferme de Saint-Rémy près de Sornac des cadavres putréfiés d’ovins, 32 brebis et 27 agneaux. Les agents intervenaient sur place avec la gendarmerie après des signalements de maltraitance animale, rapporte France autres brebis et deux agneaux qui étaient encore en vie ont pris en charge par l’association de protection animale OABA Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs. Un animal trop mal en point a dû être euthanasié alors que d’autres animaux vivants n’avaient pu être troupeau appartenait à une dame de 84 ans, visiblement totalement dépassée par la situation. Très affectée, elle a même été prise en charge médicalement. Une enquête a été ouverte.
Léleveur alerté par un voisin de Peyrelongue-Abos, n’a pu alors que constater la mort de 3 brebis et trois agneaux qui ont été éviscérés parJ’avais à peine neuf ans lorsque la mort frappa à nouveau à ma porte. A mon insistance, mon père avait accepté d’acheter deux agnelets, un mâle et une femmelle que nous élévions dans le sous-sol de la deumure ancestrale que mon père avait racheté à l’un de mes oncles suite au partage des biens de la succession de mon grand-père. Dès le début, ces deux agneaux étaient devenus les miens. J’en avais la complète me levais très tôt le matin pour aller les faire brouter l’herbe des sentiers des environs. J’en profitais pour préparer mes leçons et finir mes avions acquis ces agnelets au tout début du printemps. En plus de les laisser paître, je leur ramassais quelques gerbes d’herbes fraîches que je leur laissais à manger pendant les heures de classe. On les nourrissait aussi aux grains et au mâle est vite devenu mon compagnon et ami ; il se laissait facilement caresser et semblait aimer jouer avec moi. La femelle était plus sauvage. Elle broutait tranquillement l’herbe et ne manifestait aucune réaction lorsqu’on l’approchait. Elle était soumise, tranquille et indépendante. Lui gagnait plus de poids alors qu’elle avait une croissance plus lente et pendant qu’il devenait assez costand, elle restait plutôt chétive. Elle était tout blanc sale, il avait des tâches noires à la tête, au cou et au jour que je les ramenais du paturage, il commenca à respirer d’une façon étrange et à gonfler. Ne pouvant plus rester debout sur ses pattes, il se coucha à terre et tremblait tout en respirant difficilement. Appelé au secours, mon père constata qu’il s’était empoisonné en broutant une herbe qui lui fut fatale. Nous ne savions pas trop quoi faire et on le laissa mourir par suffocation de son propre gonflement. Ce n’est que beaucoup plus tard que j’appris qu’un simple mais délicat coup de couteau lui trouant le ventre l’aurait dégouflé et sauvé la qu’il était étendu sur le côté et agonisait sous les yeux impuissants de mon père, je me tenais près de lui, tout en larmes. J’implorais mon père et le voisin qui avait accouru voir ce qui se passe de faire de quoi pour le S’il vou plaît, faites de quoi! Ne le laissez pas mourir, c’est mon agneau. S’il vous plaît, je ne veux pas que mon agneau meure. Faites quelque chose. Répétais-je sans cesse en le verdict était déjà Il s’est empoisonné. Il n’ya rien à faire; martelaient mon père et le autant que je puisse m’en souvenir, son agonie dura certainement plus d’une heure. A certains moments, je craignais même qu’il n’explose, tellement il paraissait avoir gonflé. Pris de peur, je m’en éloignais. Mais comme rien ne se passait, je m’en rapprochais aussitôt pour lui caresser la tête et le cou. A un moment, je vis une larme couler de son oeil qui nous regardait d’un air qui nous suppliait de le sauver d’une manière parents eurent du chagrin parce qu’ils avaient perdu l’investissement, l’effort et les soins qu’ils avaient mis à le faire brebis fut inconsolable. Elle bêlait jour et nuit chagrinée par la disparition de son compagnon. Elle fendait le coeur à tous les membres de la famille; et mon père finit par la vendre pour une bouchée de souvenir de mon compagnon mort stupidement entre mes mains me hanta assez longtemps. Sa mort m’a aussi sans doute marqué, du moins de façon année-là , j’étais en quatrième année du primaire, et je me souviens aujourd’hui de manière très nette que ce fut l’année scolaire où j’ai commencé à manifester des signes de paresse scolaire et je dois le confesser, j’ai commencé à mentir. Je faisais rarement mes devoirs pour le jour où ils étaient demandés et j’utilisais le mensonge comme J’ai oublié mon cahier à la maison ou je l’ai perdu, disais-je à l’ il me Tu l’apporteras demain, profitais de la soirée pour me rattraper et le lendemain je le fois, voyant que ce manège avait assez duré, l’instituteur m’ordonna - Tu iras chercher ton cahier à la Oui, monsieur, pas fait mon devoir du jour, je passais le reste de la période de classe à penser à un échapatoire. De temps en temps, l’instituteur, me voyant parti dans mes pensées, m’interpellait; mais j’arrivais à suivre le minimum nécessaire pour réussis à trouver une solution générale à mon problème. Alors que l’instituteur serait occupé à quelque chose, je mettrais sous ma chemise mon cahier d’exercice et le livre d’où ces exercices sont tirés. A la récréation, je prendrais un sentier isolé et peu passant et je profiterais du temps de la récréation pour faire mon pensé, aussitôt fait. Me voilà donc, la récréation arrivée, prendre le chemin de la maison, alourdi d’un livre et d’un cahier que j’essaie de maintenir collés à ma peau, cachés sous ma chemise. Aussitôt que je n’étais plus à vue de l’école, je prenais mes talons aux fesses pour gagner du temps. Je m’installais sous un orme sur le bord du sentier prévu et faisais à la hâte les exercices fois, pendant que j’étais absorbé par l’écriture, un voisin m’ T’es pas à l’école, garçon?- Si, si, Alors que fais-tu ici? Répliqua le Euh! C’est la recréation; et j’en profite pour réviser ma C’est bien ça! Tel père, tel fils. Au lieu de jouer avec les autres, tu étudies. Bravo, mon garçon. Si tu continues comme ça, tu auras certainement un grand Merci, monsieur. Mais il faut que je Vas-y! vas-y! Je te laisse. Ah! Si mon fils était aussi studieux que l’avais échappé belle et avec les honneurs, s’il vous recommençai ce manège quelques fois ; et personne ne comprenait comment ça se faisait que j’oubliais si souvent mes cahiers à la Il n’était pas comme ça, auparavant, disait ma mère. Il avait une mémoire d’éléphant. Je ne comprends pas ce qui se passe. Qu’est-ce qu’il a à être étourdi comme ça?Las de cette situation qui se présentait une ou deux fois par semaine, l’instituteur m’ordonna une fois que j’avais dit avoir oublié mon cahier - Cherche dans ton Je ne trouve pas, Cherche encore, ordonna-t-il d’un ton profitai du fait qu’il me tournait le dos pour glisser mon cahier en dessous de ma chemise, mon pupitre ouvert cachant ma Je ne trouve rien, Tu iras immédiatement à la maison chercher ton cahier, Mais, monsieur, dis-je essayant de gagner du Il n’y a pas de mais. Tu y vas tout de suite et je veux que tu sois de retour avant la deviné mon manège ? Pourquoi m’envoie-t-il tout de suite chercher mon cahier? Que vais-je faire maintenant que je n’ai pas mon livre pour faire les exercices. C’était pour moi un coup dur et un obstacle insurmontable. Ou bien je confesse ma paresse et je subis le châtiment; ou bien je continue à mentir jusqu’au bout. Je décidai de suivre cette dernière voie pour me donner du temps et peut-être la chance de me jour-là , ma mère était dans la cour à faire le lavage de la semaine. Du linge était déjà étendu sur la corde alors que d’autres cuisaient dans la grosse cuve de tôle. L’odeur agréable de la lessive envahissait la cour. Dès qu’ell me vit, inquiète, elle arrêta tout Qu’arrive-t-il mon chou? Es-tu malade? S’ Non. J’ai encore oublié mon cahier. Il se passe sûrement quelque chose dans ta tête pour que tu sois étourdi comme ça; dit-elle sur un ton pensif et sans aucune Je ne sais pas maman. Je vais essayer de le semblant de chercher, je parcourais la maison de pièce en pièce criant de temps en temps sur un ton plaintif- Maman! Lorsque tu ramassais le linge, tu n’aurais vu mon cahier par hasard?- Non. Je n’ai rien vu. As-tu cherché au bureau de ton père? Ou regarde dans la salle à manger. Regarde sur les pupitres de ton frère et de ta soeur. Etc…Evidemment, je ne le trouvais nulle part, puisque je le traînais sur temps de la récréation approchant, je me hâtai de retourner à l’école pour conter mon infortune à mon professeur. J’eus la punition qui ne pouvait pas mieux coller à mes habitudes. Je devais rester en retenue durant la récréation pour faire les exercices qui étaient demandés. Chose que je fis avec grand fin d’après-midi, après la classe, mon instituteur vint rendre visite à ma mère pour discuter de mon cas et pour s’enquérir sur mes démarches de recherche du cahier Le pauvre, il chercha partout; lui affirma ma mère. Il en était même désespéré. Ajouta-t-elle. Et comme si c’était pour clouer mon cercueil, elle conclut Pour moi, il a perdu ce cahier dans les champs ou dans un fossé. Il va falloir lui en acheter un j’avais encore espoir de sortir mon cahier un jour, tout était scellé. Je me résignais donc à me débarrasser définitivemet de ce cahier maudit. Et le lendemain, je l’envoyais dans un ruisseau qui coulait non loin de la maison de mes épreuve fut pour moi une sorte de thérapie. Après ce jour, je n’oubliais plus aucun devoir ni aucun cahier d’exercice et tout le monde était étonné de ma guérison spontanée de l’étourderie qui m’avait frappé pendant deux ou trois n’est que beaucoup plus tard que les morceaux du casse-tête commencèrent à acquérir une certaine clarté et que je compris au moins en partie le lien entre la mort de mon agneau et ma prétendue étourderie. Quelle signification réelle avait ma paresse? Avait-elle une signification profonde liée à la mort de mon agneau ou était-ce tout simplement la conséquence d’un bris dans mes habitudes journalières? Je ne le sais pas encore aujourd’hui et je ne le saurai probablement jamais. Tout ce dont je suis sûr, c’est qu’elle était intimement liée à la mort de mon cher compagnon et ami à qui il ne manquait que la parole.lyqT.