l'essentiel En quelques mois, des dizaines d'Albanais ont rejoint ce bidonville, sur les berges de la Garonne avec une seule idée en tête en arrivant, le quitter dès que possible. Il me semble que la misère semblait moins pénible au soleil » chantait Charles Aznavour dans son titre Emmenez-moi ».Pour 52 familles albanaises, la misère, même au soleil et au bord de la Garonne, reste…la misère. Il y a plusieurs mois, une poignée d’immigrés sans papiers s’est installée illégalement sur les berges du fleuve. Et malgré la crue qui a ravagé leurs habitations de fortune, ils ont été rejoints par d’autres albanais désorientés, des sans-abri et à la recherche de repères. Depuis le pont de Garigliano, on observe un véritable bidonville où la débrouille est le mot d’ordre. Les abris de fortune sont faits de bois, plastique, tôle… Les pères de famille écument les poubelles de la ville chaque matin à la recherche de ces matériaux de récup’. Regardez ce que j’ai construit, se félicite un père de famille en montrant une toiture faite avec des lattes de lits et une bâche ». Quelques fois, les objets récupérés dans les poubelles servent à se faire un peu d’argent. On n’a pas le choix pour manger. On prend quelques affaires et on les vend sur le marché de la Reynerie », raconte un des Albanais, qui souhaite rester anonyme. "On veut tous partir" La traversée du sentier qui longe les cabanes est bercée par des musiques albanaises. Des gamins se rafraîchissent avec le jet d’un tuyau d’arrosage. La préfecture nous a reliés à l’eau », explique Mireila, une habitante du campement, dans un français impeccable. Pour l’électricité, quelques débrouillards se sont branchés sur les lampadaires du pont au-dessus et qui les cache un peu du monde extérieur et sous lequel certains pêchent, histoire de tuer le temps. Si la vie semble s’être organisée dans ce bidonville, tous ses habitants veulent le quitter. L’insalubrité est dangereusement visible. Des monticules de poubelles jonchent le sol. Ce n’est pas des conditions pour vivre. On essaye tous d’appeler le Samu social mais on n’obtient pas de réponses… », confie Mireila. Cette centaine d’Albanais se dit abandonnée. Quelques associations passent de temps à autre, sans répondre à nos besoins », se désespèrent-ils. On est bien visible depuis le pont. Pourquoi les gens font comme si on n’existait pas? » se demande Mireila.
Voirl'avis Odile AUDO : Décès. L'Honor-de-Cos (82) Première publication le 06 juin 2022. 183 consultations. L'HONOR-DE-COS Sandra et Thierry JOUCLARD-AUDO, sa fille et son gendre ; ses petits-enfants et arrière-petits-enfants, parents et alliés ont la tristesse de vous faire part du décès de Madame Voir l'avis Josiane BOSQUÉ : DécèsPublié le 21/11/2020 à 0744 , mis à jour à 1119 Selon les derniers chiffres de l’Agence régionale de santé ARS communiqués ce vendredi, trois nouveaux décès liés au Covid-19 ont été enregistrés en milieu hospitalier tarn-et-garonnais depuis le dernier bilan établi en début de semaine, exactement mardi. Ce qui porte à 64 le nombre de personnes qui ont perdu la vie du fait de l’épidémie depuis le mois de mars dernier. L’ARS recense également 77 hospitalisations, dont 12 admissions en service de réanimation. Ce qui représente une baisse des hospitalisations de l’ordre de 20 % par rapport au début de semaine. Comme dans beaucoup de départements, la décrue amorcée du virus se confirme donc aussi dans le dernier taux d’incidence nombre de tests positifs pour 100 000 habitants calculé sur la semaine du 11 au 17 novembre s’élève à 164, 9 cas. Il était de 435 fin octobre, et à plus de 600 sur le Grand Montauban. Le taux de positivité proportion des personnes positives sur l’ensemble des personnes testées est redescendu aussi à 13, 9 % dans le responsable départemental de l’ARS David Billetorte ne cache pas que "la tendance est prometteuse, mais qu’il faut rester extrêmement prudent et vigilant." La situation reste très préoccupante dans les Établissements d’hébergement de personnes âgées dépendantes.Pourcertains, il est nécessaire de renseigner la commune, pour d’autres le département 82, le nom, le prénom, souvent la date de naissance, etc Du coup, sur certains sites, la recherche d’un avis de décès dans le département du Tarn et Garonne n’est pas si évident.
l'essentiel Cet été, La Dépêche du Midi vous emmène redécouvrir les châteaux du Tarn, leurs coulisses, leurs trésors, leurs petites et grandes histoires. Notre patrimoine recèle de bien des surprises. Aujourd'hui le château de Saint-Géry, entre Lisle-sur-Tarn et Rabastens. Sur les bords du Tarn, entre Rabastens et Lisle-sur-Tarn, se dresse l’impressionnant château de Saint-Géry. Discret, cet édifice possède pourtant bien des atouts architecturaux et historiques. Un voyage à travers les siècles Depuis le Moyen-âge, seules cinq familles ont pris possession de ce joyau, qui a traversé les siècles. Tout commence au XIIIe. En témoigne une partie du rez-de-chaussée où la vaste cuisine semble n’avoir jamais changé avec son sol raviné par les pas et ses pierres à aiguiser anciennes, encadrant l’âtre, toujours en place. La vaste cuisine semble n’avoir jamais changé DDM - Florent Lamontagne Dans le hall, le style Nouvel Empire saute aux yeux mais en empruntant son escalier, on remonte le temps à la vue des aquarelles marines de la fin du XVIIIe siècle qui rappellent que le célèbre navigateur Lapérouse rendait souvent visite à ses cousins les Rey, propriétaires de l’époque. À l’étage, la grande galerie rejoint la chapelle au style baroque quand, de l’autre côté, une porte s’ouvre sur la chambre qui accueillit pendant deux nuits Richelieu, venu signer la fin du siège de Montauban en 1629. Pourtant redécorée au XIXème, la pièce donne l’impression que le Grand homme est encore là ! Sur les bords du Tarn, se dresse l’impressionnant château de Saint-Géry DDM - Florent Lamontagne Dans une autre aile, les salons s’enchaînent tout comme les anecdotes historiques un aïeul guillotiné sans jugement à la Révolution, un autre devenu capitaine de sous-marin pendant la Grande Guerre… Les objets insolites racontent aussi leurs histoires à l’image de cette faïence décorée qui fait la "promotion" de la pomme de terre à l’époque où elle arrive tout juste en Europe. Des intérieurs impressionnants Une petite chapelle conserve des motifs peints au Moyen-Âge, découverts par hasard et rappelant ceux de la cathédrale d’Albi. La grande galerie affiche des airs de mini Louvre » avec ses nombreux tableaux décorant les murs. Au fond d’un salon, on s’émerveille devant les Chinoiseries, ces grandes peintures de la fin du XVIIIème siècle, allégorie à l’Asie ! Mais que dire de la salle à manger de style Wedgwood », à l’harmonie bleutée, habillée de stucs d’époque Empire représentant des figures de Pompéi… Une merveille ! La salle à manger de style Wedgwood », habillée de stucs d’époque Empire DDM - Florent Lamontagne Des visiteurs de renom Saint-Géry se souvient de Richelieu dont le passage reste authentifié par une lettre qu’il fit envoyer après son départ précipité. Tout comme Lapérouse, 150 ans plus tard, qui adressa l’une des dernières lettres connues de sa main, et dévoilant toute son affection à la famille de Rey. Dans les années 1970, le président Giscard d’Estaing passe au château ainsi que la Reine Mère d’Angleterre dont l’arrivée en Rolls-Royce fit sensation ! Plus récemment, l’actrice Catherine Deneuve ou encore Robert de Niro, en visite chez une amie, s’arrêteront à Saint-Géry. Une belle histoire et un prix pour Saint-Géry ! En juin dernier, le château s’est vu décerner le Prix VMF – Fonds de dotation Belle Main » en soutient à la restauration du tableau de la chapelle L’Assomption de la Vierge ». Cette oeuvre a été réalisée à la fin du XVIIIe siècle par Joseph-Benoit Suvée, ancien directeur de la Villa Médicis à Rome. Son authentification tient du miracle ! En 2017, Xavier Salmon, conservateur du Louvre, visite le château et, en découvrant le tableau, fait le rapprochement avec des esquisses de la réserve du célèbre musée. C’est bien un Suvée… dont l’authentification sera avérée par des lettres d’époque retrouvées dans les archives du château. Ce prix est complété par une cagnotte en ligne à laquelle il est possible de participer librement jusqu’à la fin août sur Leetchi. Cette œuvre unique dans la région, inscrite aux Monuments Historiques depuis 2021, verra sa restauration débuter à l’automne 2022.
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